Edward Planckaert : « Je n'osais plus prendre de risques »
Edward Planckaert a couru de longs mois après une victoire prestigieuse cette saison. Il aura finalement fallu attendre la fin de saison et le Challenge DirectVelo pour le voir vainqueur d'une compétition réunissant les meilleurs Espoirs. DirectVelo a profité de la remise des prix à Gand pour interroger le néo-professionnel de Topsport Vlaanderen-Baloise, victorieux devant ses coéquipiers de Lotto-Soudal U23, Enzo Wouters et Bjorg Lambrecht.
DirectVelo : Que signifie ce trophée pour toi ?
Edward Planckaert : Ila couronne l'ensemble de ma saison et offre une reconnaissance de ma régularité. C'est la toute première fois que je remporte ce genre de challenge.
Vous vous battez dans l'équipe pour le remporter ?
Forcément, on en parle ! On sait toute la saison qui est 1er, 2e et 3e et combien de points on peut ramener grâce à un résultat.
« IL ME MANQUE UNE GRANDE VICTOIRE »
Un contrat pro dans la poche, c'est une saison forcément réussie ?
Je dirais à 90% car il me manque une grande victoire. Peut-être que j'ai trop douté de moi et de mes capacités. Et puis j'ai été assez rapidement sûr de mon passage chez les pros, dès le mois de mai, et ça a joué en ma défaveur. Quand ça devenait trop nerveux, je n'osais plus prendre autant de risques. Je regrette aussi d'avoir manqué une sélection pour le Mondial mais c'est ainsi.
Que peux-tu espérer pour 2017, où tu seras encore en âge de courir chez les Espoirs ?
En début d'année, j'osais à peine rêver d'un passage chez les pros. Maintenant, je devrai apprendre et engranger de l'expérience. Mais j'espère surtout pouvoir disputer une classique de début de saison, quelle qu'elle soit. Ma préférée ? Paris-Roubaix.