Victor Koretzky : « Je me prends au jeu »
Après une saison de cross-country plus que remplie qu’il a conclue avec une 10e place à Rio lors des derniers Jeux Olympiques, Victor Koretzky est de retour dans les sous-bois. A 22 ans, il a profité de l’été 2016 pour ajouter deux titres à son palmarès : Champion d’Europe et de France Espoirs. Ajoutez à cela une médaille d’argent sur les Championnats du Monde de la catégorie. Le coureur du Team BH-SRSuntour-KMC a été régulier toute l’année dans la catégorie Elites en se classant 4e de la Coupe du Monde. Pas usé par sa saison, l'Héraultais a tenu à participer à la Coupe de France de cyclo-cross. Pour son retour, il est monté sur le podium à Bagnoles-de-l’Orne (les réactions). Avant Nommay, il partage ses ambitions avec DirectVelo.
DirectVelo : Où en-es-tu avant de disputer cette troisième manche de la Coupe de France ?
Victor Koretzky : Comme je l’ai dit à Bagnoles-de-l’Orne, le cyclo-cross n’est pas un objectif pour moi. C’était mon premier cross de la saison et j’espérais marquer quelques points pour partir bien placé sur le Championnat de France. J’ai vu que j’étais dans le coup donc j’avoue que je me prends au jeu.
Tu en as fait plus au niveau de ta préparation du coup ?
Non, sincèrement je profite de la période pour souffler et je ne suis pas à bloc comme lorsque je me prépare pour le cross-country. A l’entrainement, je cherche surtout à me faire plaisir. J’ai besoin de relâcher pendant l’hiver sinon je finirais par péter un plomb (rires). Je suis à l’avant sans être à 200%. Ça, c’est vraiment cool !
« JE NE SUIS PAS D’UN NATUREL TROP STRESSE »
Avec les Jeux Olympiques fin août, pourquoi ne pas avoir décidé de prendre du repos cet hiver ?
Je prends plaisir en compétition et je pense que c’est toujours bien de varier les entrainements et les courses. Ce n’est pas épuisant comme effort et Nommay ne sera que mon quatrième cyclo-cross. Les Jeux, ce n’était qu’une course comme les autres. Je n’ai pas mis plus de temps que ça à récupérer. La pression ? Je ne suis pas d’un naturel trop stressé (rires).
Et cette crevaison (A Rio, Victor Koretzky a crevé alors qu’il était en lice pour une médaille), tu y penses encore ?
Pendant trois mois tout le monde m’en a parlé ! Bien sûr que ça m’a fait chier mais c’est du passé. Je vais continuer à avancer, je n’y pense plus. C’est comme ça.
Avant Lanarvily, est-ce que l’on te verra sur les manches de Coupe du Monde ?
Pourquoi pas… Je prendrai une décision après Nommay suivant comment la course se passe.