Marlène Petit a remporté, ce dimanche, sa deuxième Coupe de France de cyclo-cross. Lauréate des deux premières manches, elle a conservé sa place de leader malgré une finale compliquée à Nommay, dans le Doubs. La pensionnaire du Chambéry CC a assuré l’essentiel en terminant à la neuvième place suite à un départ raté. Elle revient sur cette troisième et dernière manche de la Coupe de France pour DirectVelo. 

DirectVelo : Ce n’est sans doute pas la finale que tu espérais ?
Marlène Petit : J’ai vécu une semaine compliquée. J’étais malade toute la semaine, je n’aurais même pas dû courir aujourd’hui (dimanche) mais j’étais la leader… J’ai eu un virus, j’ai passé des examens mais l’on ne sait pas ce que ça peut être. J’espère que l’on trouvera la cause cette semaine… Je savais que ça allait être dur et en plus je suis tombée dès le départ.

Tu savais où tu en étais pour le classement général pendant la course ?
Je calculais dans ma tête et j’écoutais vraiment à chaque tour le classement. Je savais que si Evita (Muzic) gagnait, il ne fallait pas que je sois au-delà de la huitième place. Je n’étais pas non plus à la rue car je voyais que je remontais au fil des tours. Je me suis dépouillée dans les deux derniers et j’ai gardé quelques points d’avance ! 

« JE VAIS AVOIR BESOIN DE SOUFFLER »

Que représente cette deuxième victoire au classement général ?
C’est souvent plus difficile de gagner une deuxième fois. Je suis très contente d’avoir remporté ce classement général et d’avoir confirmé cette saison. J’ai gagné les deux premières manches de belle manière, je pense. Je me suis arrachée pour gagner mais je vais avoir besoin de couper quelques jours. Déjà dans un premier temps pour me soigner puis aussi pour le simple fait de souffler car je commence à sentir la fatigue de la saison et des déplacements.

Quel sera ton programme avant le Championnat de France ?
Je devais faire les deux manches de Coupe du Monde (Namur et Zolder, NDLR) mais je ne vais pas y aller. Le gros objectif reste le Championnat de France et je pense que j'y serai en forme. En général, je reprends assez vite le rythme de la compétition.