Lucie Chainel : « J'ai passé le plus dur »

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Sentiments partagés pour Lucie Chainel. Forcément déçue et frustrée de passer tout près du podium (4e) sur le Championnat de France Elites Dames (voir classement), la pensionnaire du Cross Team by G4 garde tout de même le sourire. "Cela faisait un an que je galérais. Alors quand les sensations reviennent enfin...". Concentrée sur le prochain Championnat du Monde, les yeux (déjà) rivés sur la prochaine saison, la jeune femme de 33 ans fait le point avec DirectVelo.

DirectVelo : Que peux-tu retenir de cette place au pied du podium ?
Lucie Chainel : Si l'on prend en compte tout ce qu'il s'est passé ces derniers mois, je peux dire que ça reste une bonne performance et une belle progression depuis le début de la saison. Evidemment, une médaille m'aurait fait plaisir. La dernière fois que j'ai terminée quatrième d'un Championnat de France, j'avais gagné l'année suivante... Et en plus, ce sera aussi à Quelneuc l'an prochain (rires).

« CE N'EST PAS UNE CONTRE-PERFORMANCE »

Le circuit de Lanarvily n'est pas celui qui te correspond le mieux...
Il ne me convient pas vraiment en effet. Moi, je préfère les circuits comme celui de Besançon même si plus généralement, je préfère quand même les circuits internationaux de Coupe du Monde. Ils sont moins roulants et moins secs que ceux en France, dans la majorité des cas. Mais je me suis battue quand même sur ce circuit de Lanarvily. On savait que Caroline (Mani) allait être au-dessus du lot. J'ai essayé d'accélérer plusieurs fois dans le groupe de contre mais sur la partie asphaltée, j'ai bien senti que les filles avaient plus de forces que moi.

Terminer au pied du podium est forcément frustrant...
C'est sûr. J'aurais même préféré terminer cinquième que quatrième. Mais bon, encore une fois, étant donné toutes les circonstances, je me dis que ce n'est pas une contre-performance non plus. Et puis la saison n'est pas finie : rendez-vous maintenant sur le Championnat du Monde.

« UN AN QUE JE GALERAIS »

Avec quelles ambitions iras-tu au Luxembourg ?
Toujours les mêmes : retrouver des sensations et se faire plaisir. C'est le cas depuis quinze jours et maintenant, ce n'est que du bénéfice.

On te sent optimiste pour l'an prochain ?
Disons que cela faisait un an que je galérais. Alors quand les sensations reviennent enfin, les ambitions reviennent également. J'ai passé le plus dur. Il ne me reste plus qu'à m'entraîner pour les dernières compétitions de la saison mais aussi pour la saison prochaine. Il faut continuer de marquer un maximum de points UCI. Je n'irai pas sur la manche de Fiuggi mais il reste encore de beaux rendez-vous.

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