Echappé tout au long de la première étape du Tour de l'Avenir malgré son statut de favori, Pavel Sivakov (Russie) a vu sa tentative échouer dans le dernier kilomètre. Le vainqueur du Tour d'Italie Espoirs et de la Ronde de l'Isard revient sur son étape avec DirectVelo, en attendant les Alpes.

DirectVelo : Était-ce prévu de prendre l'échappée aujourd'hui ?
Pavel Sivakov : Je n'avais pas vraiment prévu de me retrouver à l'avant aujourd'hui, c'est venu au fil de la course. J'ai vu que ça explosait dans le premier GPM, donc je me suis dit qu'il y avait quelque chose à faire devant, pour mettre la pression sur les autres équipes. J'ai un tempérament d'attaquant, donc je n'aime pas rester au chaud dans le peloton.

As-tu pensé que tu pouvais faire un gros coup quand l'avance a été importante ?
On s'est retrouvé avec Bernal devant, et pendant un temps, j'ai cru que la course était pliée. Sur la fin, avec le vent défavorable, le peloton est très vite revenu, et on se fait reprendre dans les derniers hectomètres. Dans le groupe, il y avait quelques grosses nations comme la Norvège, les Pays-Bas, la France, la Colombie ou le Danemark. Du coup, je me suis dit que ça allait être compliqué de s'organiser derrière.

Et ça a failli le faire, pour la victoire d'étape...
J'y ai vraiment cru, surtout que l'on s'entendait bien, mais les Australiens et les Polonais ont fait un gros boulot pour revenir. J'y ai laissé pas mal de cartouches, mais si on ne tente pas, on ne peut pas gagner.