Martin Rapin, de retour à la maison
Après trois saisons passées en Bretagne, Martin Rapin s’est engagé avec le Vendée U. Un retour à la maison pour le coureur qui habite aux Herbiers et qui a été formé au Pôle Espoirs de la Roche sur Yon. “C’est un retour à la maison ! Quand on est Vendéen, c’est une équipe qui fait rêver. De mon côté, je connais la quasi-totalité de l’effectif pour en avoir côtoyé certains à la Roche-sur-Yon”, déclare-t-il à DirectVelo.
« RETROUVER UN NOUVEL ÉLAN »
En 2017, sous les couleurs de la Sojasun espoir-ACNC, Martin Rapin a réalisé un bel exercice avec trois podiums et plusieurs Top 10 en Elite Nationale (7e de Redon Redon, 9e du GP Gilbert-Bousquet) et une 13e place sur Paris-Roubaix Espoirs. “Il ne m’a pas manqué grand chose pour gagner une course. J’espère que de passer au Vendée U va me permettre d’y arriver. C’est une manière de retrouver un nouvel élan au niveau de la motivation et j’avais envie de vivre autre chose après trois ans à Sojasun. D’ailleurs, je tiens à les remercier car j’ai beaucoup appris avec eux”, assure-t-il.
A 22 ans, il fera partie des coureurs d’expérience dans l’équipe vendéenne. Un rôle qu’il est prêt à andosser. “Le but est de transmettre ce que l’on m’a appris aux plus jeunes. J’ai eu la chance de faire plusieurs courses de Classe 2 et je pense pouvoir apporter quelque chose. Un passage chez les pros ? Je n’y pense pas vraiment. Je n’ai pas envie de me focaliser sur ça. Déjà, gagner des courses, aider l’équipe et on verra la suite”.
« JE VOYAIS LES COUREURS PASSER DEVANT MA FENÊTRE »
Le rouleur a terminé sa saison sur le Chrono des Nations. Incontournable pour lui puisque le circuit passe devant sa maison. “Gamin, je voyais les coureurs passer devant ma fenêtre alors maintenant que je peux courir, je ne m’en prive pas. En plus, la famille et les amis étaient venus m’encourager, explique celui qui a pris la 11e place pour sa dernière participation en Espoirs. C’est un bon résultat car il y avait un beau plateau. Je n’avais pas de supers sensations mais je pense être à ma place”.
Place maintenant à la coupure hivernale avant de reprendre petit à petit. “Je pense refaire du cyclo-cross. Je m’y suis l’année dernière et j’ai bien aimé. Ça permet aussi de courir avec des copains qui ne courent pas en Elites par exemple. C’est sympa et ça remet dans le rythme. Je fais aussi pas mal de VTT pendant l’hiver. Mais c’est clair qu’après quinze jours, la compétition manque déjà !”.