C’est à Courseulles-sur-Mer, dans le Calvados, que Thibault Valognes est venu emmagasiner de la confiance, ce jeudi. Vainqueur dans la catégorie des Juniors après un beau duel qui l’a opposé à Cyprien Gilles, le sociétaire du VC Rouen 76 s’est fait plaisir sur un circuit normand très boueux. “J’étais là avant tout en fin de préparation pour Flamanville. Je voulais me faire plaisir et me rassurer puisque je n’avais pas couru depuis Namur. Je voulais reprendre mes marques et c’est chose faite”, se félicite-t-il auprès de DirectVelo.

Le Junior est d’autant plus satisfait qu’il a dû s’employer pour l’emporter, lui qui a l’habitude de batailler dur en Normandie. “J’ai toujours eu du mal à faire la différence sur les cross de la région. C’est bien, ça me fait progresser. En Coupe de France, il y a moins de Normands devant… Je ne sais pas vraiment pourquoi, mais il y a du niveau ici. En tout cas, je pense qu’ils seront là samedi”, promet celui qui va donc se rendre à Flamanville, samedi. Pour les Juniors, il ne s’agira pas d’une quatrième manche de Coupe de France, mais l’enjeu restera important. “Ce ne sera pas un niveau de Coupe de France mais il y aura quand même des coureurs tels que Aloïs (Charrin) ou Théo (Thomas). Antoine Huby et Damien Bodard seront là également. Ce sera intéressant. Je vais prendre cette course comme si c’était une Coupe de France. En plus, il y aura des points UCI à aller chercher. Pour l’instant, je n’en ai que 2 alors…”, sourit-il.

ÉVITER LA CHUTE À FLAMANVILLE

Samedi, Thibault Valognes aura l’avantage de connaître le circuit, lui qui sera pratiquement à la maison. “C’est un circuit qui est très dur avec des parties techniques, dignes d’une manche de Coupe de France ou de Coupe du Monde. Il y a moyen de lancer le vélo, ce n’est pas des petits virages sans cesse. Je l’aime bien ce circuit… Mais j’ai du mal dans les dévers. Je suis tombé souvent dans ces passages mais depuis, j’ai travaillé là-dessus”, précise celui qui semble donc retrouver la forme après avoir passé des moments délicats à Namur, en Coupe du Monde. “J’étais malade avant Namur. J’étais malade la veille, j’ai vomi… Je n’ai rien mangé ensuite… J’étais bien sur les deux premiers tours malgré tout mais après, je n’avais plus de jus”.

Après Flamanville, le jeune homme n’aura plus qu’à se focaliser sur le rendez-vous que tout le monde attend avec impatience : le Championnat de France à Quelneuc. “On verra bien comment ça se passera. En attendant, j’ai prévu de refaire une grosse semaine d’entraînement après Flamanville”.