Clément Bommé avait prévenu (lire ici), le circuit de Quelneuc renouvelé sera spectaculaire. Déjà, mathématiquement, il sera plus long. "Ca rajoute des secondes d'effort. Ils ont ajouté 50 mètres de montée après les derniers escaliers et ça rend le circuit plus physique", calcule Aloïs Charrin, prétendant au titre des Juniors.

Quentin Simon retient l'ajout de difficultés techniques au circuit morbihannais. "Il faudra savoir passer vite et sans glisser la première descente avant les premières marches", observe-t-il après sa reconnaissance. "Il faudra rester lucide dans ces parties", ajoute de son côté Aloïs Charrin. Les courbes en dévers exigeront, elles aussi, une bonne technique

PIÈGE DES ORNIÈRES

Le coureur du VS Romanais-Péagois pointe l'importance du choix des trajectoires pour éviter les pièges des ornières. "Avec les racines qui ressortent, il y a des risques de crevaisons. Mais on ne peut pas se baser sur les trajectoires de la reconnaissance de vendredi car le circuit va bouger d'ici dimanche", ajoute le 3e de la Coupe de France Juniors.

Après les descentes, les montées vont elles aussi, se multiplier. "C'est un circuit pour hommes forts, il faudra les Watts", insiste Quentin Simon. "Les portages seront courts", juge Aloïs Charrin. Le sociétaire du CC Etupes synthétise son analyse de la course : "le Championnat se gagnera dans les montées et se perdra dans les descentes".

LA BOUE AMOUREUSE

Venue du ciel, une invitée s'est ajoutée au circuit du Houx : la boue. "S'il pleut encore, elle sera liquide. Si ça sèche, elle va être "amoureuse" et plus coller", prédit Julien Roussel, 6e dans le bourbier de La Mézière en novembre dernier.

"Je n'ai jamais vu le circuit aussi boueux", assure Quentin Simon, abonné à Quelneuc depuis le Championnat de France 2012. "Il faudra changer régulièrement de vélo, peut-être tous les tours en fonction de l'état du circuit après plusieurs courses", estime-t-il.