Pour sa première course de la saison, le Sharjah Tour (2.1), Aidis Kruopis (Vérandas Willems-Crelan) a trouvé un terrain à sa convenance pour tester sa condition physique. "Je n'ai pas pu disputer le sprint de Maliha, car j'ai crevé à cinq kilomètres de l'arrivée", regrette-t-il au soir de la deuxième étape.

Après le départ de Timothy Dupont vers Wanty-Groupe Gobert, le Lituanien se retrouve au premier rang pour les sprints au sein de la formation belge. "J'ai été dans cette position par le passé, et je pense que c'est un rôle qui me convient, commente Kruopis. Je l'avais démontré il n'y a pas si longtemps, en 2016. On a pas mal de jeunes coureurs qui sont capables de m'épauler dans les sprints, et j'ai hâte de voir le train se construire".

« IL ME RESTE UNE OCCASION »

Après avoir remporté pas moins de six victoires en 2016, dont deux étapes du Paris-Arras Tour (2.2) ainsi que le classement général, Kruopis voit avec optimisme l'arrivée de la saison 2018. "J'ai fait un bon hiver, et je me sens plutôt bien, explique-t-il. C'est dommage que je n'aie pas pu me tester réellement sur cette étape, mais il me reste une occasion avec l'étape finale. L'an passé, je faisais plutôt poisson-pilote, les résultats n'étaient donc pas forcément là. On a eu quelques problèmes dans l'équipe, notamment avec Timothy. Mais maintenant, tout va pour le mieux dans le groupe. J'ai également connu des blessures, mais je les ai soignées et ça devrait aller à partir de maintenant".

Comptant parmi les coureurs expérimentés de l'équipe Vérandas Willems-Crelan, Aidis Kruopis devrait également être un élément clé pour guider ses jeunes coéquipiers. "On travaille à l'entraînement, pour construire le train avec les jeunes, explique-t-il. Et il n'y a pas meilleure préparation que les courses comme le Sharjah Tour, où on peut poser les bases des sprints. On fait au mieux pour contruire les sprints futurs".