Edward Planckaert, un oeil sur le petit frère

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo

Que peut et doit attendre Edward Planckaert de la saison 2018 ? Pour sa deuxième année chez les professionnels du côté de Sport Vlaanderen-Baloise, voilà la question principale que se pose le coureur flamand. “Je ne sais pas vraiment ce que je peux attendre de cette saison, en fait”, admet-il auprès de DirectVelo au moment de conclure l’Etoile de Bessèges, sa deuxième course de la saison après le Grand Prix La Marseillaise. “Je dois encore bien réfléchir à mes possibilités, à mon calendrier. Il faut que j’essaie de trouver la meilleure façon de m’exprimer”, ajoute le coureur de 23 ans, qui avait notamment pris, en France, la 4e place de la Classic Loire-Atlantique l'an passé, alors qu'il n'était que néo-pro (voir classement)

Cet hiver, le Belge a vu son petit frère Emiel, 21 ans, le rejoindre au sein de l’équipe. Un moment forcément particulier. “L’arrivée d’Emiel dans l’équipe est importante. Naturellement, c’est une belle chose pour lui comme pour moi de courir dans la même équipe. C’est mon frère et courir avec lui, c’est toujours bien pour le moral. Je vais garder un oeil sur lui”, se réjouit celui qui espère pouvoir démontrer de nouvelles choses dans les prochains mois. “J’étais content de ma saison dernière dans les grandes lignes, même si j’ai quand même eu un peu de malchance et qu’il y avait la possibilité de faire mieux”.

Conseillé toute la semaine passée par son directeur sportif Walter Planckaert, qui s’était lui-même illustré sur l’Etoile de Bessèges il y a plusieurs décennies, Edward sait qu’il a un nom lourd à porter même s'il n'ont pas de lien de parenté. Mais il préfère s’en amuser. “Les Planckaert, c’est toujours spécial. C’est un grand nom dans le monde du vélo…”. De quoi avoir la pression ? “Un petit peu, oui !”, lâche-t-il avec le sourire.

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