Fidèle à son tempérament d’attaquant, David Boucher a encore décidé de courir à l’avant, ce dimanche, sur la Roue Tourangelle. Et pourtant, le Belge a dû se faire violence pour prendre part à la première grosse échappée de la journée. “J’ai été bloqué lorsque la première échappée est sortie. Il a fallu attendre un bon moment pour pouvoir passer. J’ai vu une ouverture lorsque certains se sont arrêtés pour pisser mais je me suis dit tant pis… Je voulais y aller”, explique-t-il auprès de DirectVelo. “J’étais à deux minutes de la tête de course lorsque je suis ressorti. J’ai laissé beaucoup de forces pour rentrer. Ils m’ont attendu mais seulement lorsque je suis revenu à 30 secondes, pas avant”, regrette le coureur de Tarteletto-Isorex.

A l’avant pendant une bonne partie de la course, il n’a pas compté ses efforts. “Une fois dans l’échappée, j’ai voulu essayer de faire différents classements, points-chauds… Mais l’Espagnol  et l’Italien (Gonzalo Serrano et Raffaello Bonusi, NDLR) voulaient tout prendre alors ce n’était pas facile. C’est comme ça… J’ai passé une journée à l’avant et pour l’équipe, c’était l’essentiel, pour la publicité (lire ici)”, concède-t-il.

LE TRO BRO LEON EN LIGNE DE MIRE

Rapidement décroché du peloton après avoir été repris par le peloton, le coureur de 38 ans sent qu’il a besoin de repos. “Je sens que je ne suis pas aussi fringant que ces dernières semaines. Je vais couper un petit peu à partir de ce soir. Je dois souffler, me ressourcer et faire de la force avant de repartir rapidement sur le Tour du Finistère et le Tro Bro Leon. J’ai fini au courage aujourd’hui (dimanche)”, souffle-t-il.

Cap donc désormais, notamment, sur le Tro Bro Leon, une course qu’il apprécie et où il pourrait une nouvelle fois se retrouver aux avant-postes. “J’ai envie de jouer avec les meilleurs mais c’est une course où il faut avoir beaucoup de chance. La dernière fois, j’ai dû avoir huit crevaisons, alors que j'étais dans le groupe de tête dans un premier temps... J’espère que je jouerai les premiers rôles mais ce n’est que dans quinze jours. J’ai encore le temps de voir venir”, rappelle celui qui n'a eu l'occasion de participer que deux fois à l'épreuve bretonne jusqu'à présent, et qui connait l'importance du placement sur cette épreuve. "Il faudra toujours être vigilant mais encore une fois, la clef, ce sera la réussite".