Fabien Schmidt (Côtes d'Armor-Marie Morin-Véranda Rideau) a remporté, ce lundi, la 90e édition du Grand Prix de Vougy (Loire), deuxième manche de la Coupe de France DN1, disputée sur une distance de 162,3 kilomètres. Simon Guglielmi (CR4C Roanne) et Thibault Ferasse (Team U Nantes Atlantique) complètent le podium. Fabien Schmidt succède à Simon Buttner (Bourg-en-Bresse Ain Cyclisme) au palmarès de la course. Voici quelques-unes des réactions recueillies par DirectVelo après l'arrivée. 

Simon Guglielmi (CR4C Roanne)
2e
« Je pense que Fabien Schmidt était le plus fort aujourd’hui (lundi). Pour le reste, je pense que l’on a montré une très belle force collective. Que ce soit au début avec Axel (Chatelus) et Valentin (Deverchère), en milieu de course avec Geoffrey (Bouchard) et Alexandre (Jamet) et encore sur la fin, notamment avec moi puis Jimmy (Raibaud). Tous les coureurs de l’équipe ont vraiment fait la course et je ne pense pas que nous puissions avoir de regrets. Geoffrey en a fait pas mal pour moi, pour me préserver en cas de sprint. Il m’a emmené dans les deux derniers kilomètres. On n’a pas réussi à rentrer sur Schmidt mais il a fait un super taff et je le remercie pour ça. C’est dommage de ne pas arriver pour la gagne car je pense que j’étais capable de gagner au sprint. Je me sentais vraiment bien. D’ailleurs, j’ai basculé en deuxième position au sommet de la dernière côte. On reste en tête de la Coupe de France, c’est bien ».

Thibault Ferasse (Team U Nantes Atlantique)
3e
« On est tombé sur un Fabien (Schmidt) impérial. Il était vraiment très fort, notamment dans la bosse. Si on essayait de le suivre, on se mettait clairement dans le rouge. Pour ma part, j’étais tout seul dans le groupe de quatorze, puis de huit. Il fallait toujours être très attentif et compter les efforts. J’en ai fait beaucoup et peut-être que je l’ai payé dans le final mais je reste content. Je ne me suis pas loupé en faisant un podium. Sincèrement, je pense que je suis à ma place aujourd’hui (lundi). J’étais moins fort que les deux premiers. Je suis content de ce résultat. J’avais terminé 4e sur la première manche de Coupe de France sur Bordeaux-Saintes, je fais troisième ici… J’espère continuer comme ça à Montbéliard. Mais encore une fois, le plus fort a gagné aujourd’hui (lundi), il n’y a rien à redire ».

Louis Pijourlet (Vendée U)
14e
« Il y avait des collectifs en surnombre, comme le CR4C Roanne, l’AVC Aix ou Chambéry CF. Ca faisait beaucoup de monde à surveiller. David (Rivière) était dans le bon coup mais il n’était pas au top. Il avait sûrement encore le Tour de Normandie dans les jambes. Derrière, on n’a pas su suffisamment bien relancer. On avait pas mal de jeunes dans l’équipe qui ont fait un bon début de course et ensuite, c’était à nous de prendre le relais. Roanne a bien couru, c’était difficile de bouger après ça.
Je suis ressorti avec Marlon (Gaillard). On s’est retrouvé à quinze secondes du premier groupe. Plus personne n’était capable de faire le jump et en plus, il y avait encore deux autres coureurs de Roanne pour nous contrôler. Dans ces conditions, c’était compliqué de bouger. Ce n’est pas un circuit typique de la Coupe de France alors c’était forcément particulier. On savait que ça allait être dur mais on pouvait le faire. Avec un David un peu plus frais, ça aurait été intéressant pour nous ».

Théo Nonnez (CC Nogent-sur-Oise)
20e
« J’ai essayé d’être actif mais justement, peut-être que j’en ai un peu trop fait à cause de mon manque d’expérience. J’étais tout seul devant lorsque je suis ressorti. J’allais chercher les coups mais à trois tours de l’arrivée, j’ai commencé à coincer. Je me suis accroché et j’ai fini au moral. Je sautais de groupe en groupe mais c’était une course vraiment dure. J’ai fait mon maximum sans me poser de questions. J’ai vu que j’étais là avec des mecs qui ont joué la gagne. C’est plaisant et c’était quand même une belle expérience, même si je n’ai pas pu les accompagner jusqu’au bout.
Au niveau de l’équipe, on voulait se rattraper car on avait déjà utilisé notre joker sur Bordeaux-Saintes. On avait à coeur de bien faire. J’étais là derrière et on n’est pas récompensé. Mais il faut admettre que nous n’étions pas les plus forts aujourd’hui (lundi). On repart pour la suite ! ».