Maxime Bouet est en reprise sur le Tour du Jura (2.2). Le sociétaire de Fortuneo-Samsic a pris ce samedi la 16e position de la première étape. Il a terminé au sein d'un groupe arrivé pour la 11e place, à 40'' du vainqueur, le Polonais Szymon Rekita (Leopard Pro Cycling). Pour le coureur originaire de l'Ain, ils sont encore 25 à pouvoir espérer remporter le général (voir le classement). Il fait le point pour DirectVelo.

DirectVelo : Comment as-tu vécu cette première journée ?
Maxime Bouet : En prenant le départ, je me suis dit : si je fais un résultat, c'est du bonus, et si je suis moyen, c'est normal car je suis resté un bon moment sans courir. Je suis en reprise sur ce Tour du Jura. J'ai eu un début de saison vraiment galère. Je me suis fracturé la rotule, puis j'ai eu la grippe à Paris-Nice. J'ai repris à la Roue Tourangelle où j'ai chuté. Je me suis fait une entorse de la cheville, ce qui m'a empêché de rouler pendant une semaine. Je cumule les pépins depuis quelques années. J'ai l'impression de ne jamais faire une course à 100 %, mais il faut toujours se relever et repartir. Le vélo c'est une belle école de la vie ! Aujourd'hui, je termine finalement devant. Enfin, ils sont dix puis on arrive à quinze derrière.

Cinq coureurs sont sortis du peloton dans le dernier GPM. Tu n'as pas pu les accompagner ?
Il m'a manqué un poil pour les suivre. J'étais le sixième. Je ne suis jamais rentré... Mais je suis content de mon étape. Ça s'est bien passé car en plus, il a fait très chaud et dans ces conditions, c'est encore plus difficile pour une reprise. J'arrive presque devant. Ça me donne de la confiance pour la suite.

« MIEUX VAUT ETRE UN OUTSIDER QUE LE LEADER »

T'attendais-tu à ce style d'étape ?
Le parcours était exigeant. Il y a un beau plateau. On n'a négligé personne. Au briefing, nous avons regardé les résultats des amateurs qui sont ici afin de connaître les coureurs en forme. Le but était de ne pas louper l'échappée. Il ne fallait pas laisser sortir les grosses équipes sans nous. Mais on ne pouvait pas non plus louper un coup 7-8 coureurs car il y a des très bons amateurs.

Comment imagines-tu la seconde étape ?
Nous sommes encore 25 en lice pour le classement général. C'est très dur de contrôler sur ce type de route. La chaleur rend la course encore plus difficile. Il n'y a que six coureurs par équipes, le niveau n'est pas homogène. Je pense qu'il vaut mieux être au départ de la seconde étape dans la peau d'un outsider que du leader !