Maxime Daniel : « Il y avait beaucoup mieux à faire »

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

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Après le Tour du Jura puis le Tour de Bretagne, la formation Fortuneo-Samsic avait rendez-vous avec une troisième épreuve de Classe 2 en peu de temps, le Rhône-Alpes Isère  Tour. Une nouvelle occasion pour l’équipe bretonne de tenter d’ouvrir son compteur de victoire en cette année 2018. Encore raté. Mardi, à Saint-Bonnet-de-Mure, Maxime Daniel n’a pu faire mieux que 5e d’une étape remportée par l’Italien Filippo Fortin (Team Felbermayr-Simplon Wels). Deux jours plus tard, le sprinteur français avait une nouvelle opportunité dans la ligne droite finale de Charvieu-Chavagneux. Mais il doit finalement se contenter d’une anecdotique 10e place (voir classements). “J’aurais voulu faire mieux que ça. Un sprint, c’est toujours pareil…”, souffle-t-il auprès de DirectVelo, sous-entendant sans doute le côté aléatoire de l’exercice.

« J’AI PRÉFÉRÉ ME LAISSER RÉTROGRADER »

Peu après le panneau indiquant les deux derniers kilomètres, le coureur de 26 ans semblait idéalement placé. “J’ai préféré ne pas prendre la roue de Romain Le Roux car il a pris la barre à 1500 mètres de l’arrivée. Ca faisait long pour lui alors j’ai préféré me laisser rétrograder de quelques places, pour profiter ensuite des autres”, explique-t-il. “Malheureusement, il y a eu un gros coup de frein à 400 mètres de l’arrivée et j’ai moi-même dû freiner. Pendant ce temps-là, cinq-six mecs m’ont débordé puis je me suis fait coincer vers les barrières”.

« C’EST QUAND MÊME BON SIGNE »

L’ancien vainqueur d’étape sur le Tour du Portugal, en 2013, termine finalement assez loin de Yannis Yssaad (Caja Rural-Seguros RGA), lauréat avec plusieurs longueurs d’avance. “C’est dommage car je pense qu’il y avait beaucoup mieux à faire. Mais c’est comme ça…”. Déçu, celui qui n’a plus gagné chez les pros depuis près de quatre ans se dit cependant satisfait de retrouver une condition physique convenable, après avoir successivement abandonné à la Roue tourangelle, au GP de l’Escaut, à Paris-Roubaix et au Tro Bro Léon. “Je reviens d’une coupure car j’étais malade la semaine dernière, donc c’est quand même bon signe pour la suite. J’étais venu ici dans l’optique de faire une bonne préparation pour le mois de juin et je pense que c’est chose faite”, ajoute le Rennais, qui avait terminé 5e de la Classic Loire-Atlantique puis 7e de Cholet-Pays de Loire, le lendemain, au mois de mars. “Le Rhône-Alpes Isère Tour est une belle course, bien organisée. Il y avait moyen de bien travailler et je l’ai fait”.

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