VC Rouen 76 : « Très loin de nos espérances »

Crédit photo Hervé Dancerelle - DirectVelo

Crédit photo Hervé Dancerelle - DirectVelo

C’est peut-être l’occasion rêvée pour se relancer. Après un début de Coupe de France DN1 poussif lors des trois premières manches (voir classements), le VC Rouen 76 organise ce lundi l’épisode n°4, du côté du Grand Prix de Luneray. Alors, les Normands sont-ils capables de renverser la tendance ? Quelles cartes pour cette nouvelle manche ? Le directeur sportif Jean-Philippe Yon porte son regard sur la situation du club pour DirectVelo.

DirectVelo : Dans quel état d’esprit l’équipe aborde-t-elle cette manche, à domicile ?
Jean-Philippe Yon : Nous ne sommes pas très bien embarqués dans cette Coupe de France DN1, avec une 15e place au classement par équipes. C’est très loin de nos espérances. On aborde donc forcément cette nouvelle manche dans des conditions particulières…

« ON PEUT RÉPONDRE PRÉSENT SUR TOUS LES TYPES DE SCÉNARIOS »

Comment le groupe a-t-il été construit pour ce lundi ?
Nous n’avions pas toutes nos cartouches à disposition. Taruia Krainer et Guillaume Millasseau ne sont là pas alors que sur un circuit comme celui-ci, ils étaient deux superbes cartes, potentiellement. Il va falloir faire avec leurs absences respectives. Nous emmenons ici une équipe avec un peu de tout : des coureurs qui marchent très bien comme Christopher Piry (tenant du titre sur cette épreuve, NDLR) ou Yann Guyot, le petit Macron pour qu’il apprenne, Théo Nicolas en super équipier… Sur le papier, l’équipe est très équilibrée. On peut répondre présent sur tous les types de scénarios, notamment un sprint à une vingtaine de concurrents.

Avec cette situation au classement par équipes, allez-vous tenter d’assurer quelques points sur les prochaines manches ?
Non ! On ne court pas pour un Top 20. Mon discours n’a pas changé et ne changera pas, nous sommes là pour gagner la manche ! Je préfère ça que de mettre trois mecs dans les 20. Ça ne m’intéresse pas du tout. La journée n’est belle que si tu as un coureur qui lève les bras.

« C’EST DOMMAGE, MAIS IL FAUT S’ADAPTER »

Avec cette évolution du barème, les positions sont très resserrées malgré tout, et on a le sentiment qu’une équipe peut vite gagner de nombreuses places grâce à un gros résultat…
C’est vrai que si tu arrives à marquer 25-30 points sur une manche, tu regagnes vite cinq-six places, ce qui était beaucoup moins évident auparavant. Cela dit, qu’il est difficile de marquer des points ! Il n’y a que vingt coureurs qui “scorent” et quand on voit le plateau sur les manches de Coupe de France DN1… Cette année, il y a pas mal d’anciens pros qui marchent très forts, et les futurs pros qui ont les dents longues. Il y a un sacré niveau !

Cela laisse peu de place aux autres ?
Oui, c’est dur. Surtout, je trouve que ce nouveau barème favorise les équipes qui ont un ou deux très gros leaders et plus personne derrière… Si tu as un seul et même mec qui est régulier et qui te fait un Top 10 sur chaque manche, tu es tranquille au classement par équipes. C’est dommage, mais il faut s’adapter. Et puis d’un autre côté, ce niveau très élevé à au moins le mérite de faire progresser nos jeunes espoirs, c’est bien.

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