Corentin Ville s’est vu refaire le coup. Vainqueur de la Vienne Classic en mars dernier après un numéro dans le final (voir ici), le sociétaire de la formation Issoire CC a bien failli remettre le couvert ce dimanche, lors d’une autre manche de la Coupe de France DN3, le Tour du Périgord. Trop juste physiquement dans le dernier kilomètre, le coureur de 20 ans se contente finalement de la 3e place (voir classements). Il revient sur ce Tour du Périgord auprès de DirectVelo.

DirectVelo : Tu n’es pas passé loin d’une deuxième victoire en Coupe de France DN3 !
Corentin Ville : J’y ai cru ! C’était chaud… Sur cette course, j’avais pour consigne d’attendre car nous avions vu sur les trois précédentes manches que le vainqueur était à chaque fois un coureur qui avait fait une course d’attente jusque dans le final… J’ai vu que ça sortait beaucoup vers le Km 70… Alors j’y suis allé. On s’est retrouvé à environ 25 coureurs devant. C’était très mal organisé. J’ai essayé de suivre les coups mais sans trop en mettre car je savais qu’il fallait en garder un peu.

On t’a quand même vu tenter ta chance dans le final…
Je suis ressorti à deux tours de l’arrivée. Il restait 25 bornes. J’ai pensé au scénario de la Vienne Classic, mais je me doutais qu’un petit groupe allait rentrer. C’est ce qu’il s’est passé. On s’est retrouvé à cinq-six devant et cette fois-ci, tout le monde a bien collaboré. Je pense que chacun était content de pouvoir assurer des points pour son équipe.

« L’OBJECTIF ÉTAIT DE RESTER DANS LE TOP 5 »

Et ensuite ?
Le peloton est revenu tout près dans les deux derniers kilomètres. Ca s’est fait à la pédale. Salmon et Caudoux ont fait un petit écart et je n’ai pas pu y aller. Je suis resté dans la roue du coureur de la Pomme (Axel Narbonne) que je saute sur la ligne pour aller faire un podium. Au départ, j’aurais été content de faire un podium. C’est le deuxième pour moi cette saison, c’est super. Je m’en satisfais. On est 4e de la Coupe de France et l’objectif était de rester dans le Top 5, donc c’est bien.

Il restera une manche désormais, le Grand Prix de la Tomate !
C’est ma première année en DN3. Je ne l’ai jamais faite, cette course. Ce sera dans trois mois (le 9 septembre). La condition des coureurs aura changé. D’ici là, il y aura beaucoup d'Élites et de critériums au mois de juillet. Pour l’instant, le bilan est très bon. C’est nickel. Je suis content d’apporter ces résultats-là au club. C’est ma façon de les remercier de leur confiance.