Route d'Occitanie - Et. 4 : Les réactions

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

Anthony Roux (Groupama-FDJ) a remporté au sprint, ce dimanche, la quatrième et dernière étape de la Route d'Occitanie (2.1), courue sur 192,7 kilomètres entre Mirepoix (Ariège) et Cazouls-les-Béziers (Hérault). Il a devancé Alejandro Valverde (Movistar Team) et Evaldas Siskevicius (Delko Marseille-Provence KTM). Alejandro Valverde s'adjuge le classement général de cette 42e édition. L'Espagnol succède au Suisse Silvan Dillier au palmarès. Retrouvez toutes les réactions recueillies par DirectVelo.

Kévin Ledanois (Fortuneo-Samsic)
5e de l'étape
« Pendant les 35 premiers kilomètres, j'ai eu un problème avec ma roue avant. Je me suis rendu compte que le patin de frein touchait, en haut de la première difficulté non-répertoriée. Je me suis mis au taquet et j'ai perdu pas mal d'énergie. Après, je me suis arrêté et ça allait mieux. Dans le Pic de Nore, j'ai un peu explosé. Je me suis accroché parce que je savais qu'avec Bryan Coquard, ça allait rentrer. J'ai bien fait. Je savais que le final me correspondait avec des bosses de puncheur, de quatre-cinq minutes. Au final, avec la fatigue, le niveau est stabilisé. Tout le monde est un peu pareil. Je me suis accroché et j'ai tenté au sommet, à 7 kilomètres de l'arrivée, mais il n'y avait pas grand chose à faire. Ça roulait trop vite. Je suis resté placé pour le sprint. Il y avait pas mal de sprinteurs qui avaient sauté... Il ne restait presque personne en fait. Le sprint s'est bien passé. J'ai attendu que Clément Venturini lance. Je savais que c'était lui qu'il fallait marquer. J'ai bien fait. Il se couche un peu et finit sixième. Je termine cinquième. Il faudrait bosser le sprint à l'entraînement mais ce n'est pas ce que je recherche. Des arrivées sans sprinteurs comme cela, ça me convient bien. Sur la journée, il y a deux grands champions devant. Il n'y a pas grand chose à dire et à faire. Je suis content, je retrouve des sensations. »

Valentin Madouas (Groupama-FDJ) -notre photo-
8e du classement général et meilleur jeune de la Route d’Occitanie
« Il a fallu s’employer ! C’était vraiment difficile. Ils étaient très forts mais heureusement, on a réussi à rentrer dans le final et c’est le principal. On s’est quand même posé des questions. Dans le final, heureusement qu’il y a eu les bosses car sur le plat, on ne reprenait rien du tout. C’était vraiment difficile de revenir… On ne savait pas si on allait rentrer, on s’est posé beaucoup de questions. Parfois, on se disait que ça allait le faire, puis finalement que non, puis oui…. Finalement, c’est quand même fou de rentrer au dernier moment ».

Anthony Perez (Cofidis)
Meilleur grimpeur de la Route d'Occitanie
« On est très satisfait de notre semaine. On a bien travaillé, tous ensemble et on a rempli les objectifs que l'on s'était fixés. Le maillot de meilleur grimpeur, c'est un bonus. Je n'étais pas forcément venu pour ça mais je me suis pris au jeu, hier (samedi), quand j'ai monté le Port de Vers en tête. Je me suis dit pourquoi pas essayer. Ça fait plaisir, surtout dans ma région. J'ai eu beaucoup d'encouragements de la part des gens, au bord de la route et c'est ce qui m'a aidé.
C'était infernal, aujourd'hui (dimanche). On a eu une centaine de kilomètres où il faisait froid et où il y avait du vent. Les cols étaient très durs. C'est parti dans tous les sens dans le Pic de Nore. Ensuite, on a fait la descente dans le brouillard. Il y a eu énormément de cassures. Je pense qu'on était une quinzaine devant. Je n'ai pas réussi à accrocher les roues et je me suis retrouvé dans le deuxième groupe. Quand les deux pelotons se sont regroupés, je me suis tout de suite mis au travail. On a bien travaillé. Au final, ça s'est réchauffé. Après, il y a eu tout ce qu'il s'est passé. Valverde et Sanchez étaient infernaux (rires). On a tout donné derrière. J'ai roulé avec Luis Angel (Mate). C'est une belle récompense pour Dani (Navarro). C'est super bien.
On avait 1'10'' ou 1'20''. On était inquiet parce que ce n'était quand même pas des brêles devant (rires). On a roulé à bloc. Il y avait vent de côté donc on ne pouvait pas rouler plus vite qu'eux. On roulait à trois, des fois à quatre avec Mathias (Le Turnier), Luis Angel (Mate), Dani (Navarro), qui a roulé à la fin, et moi. C'était très exigeant. Au final, l'étape était beaucoup plus dure qu'hier (samedi). On ne s'attendait pas à ça. Il y en avait de partout. »

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