Au Tour du Val d'Aoste, Laurens Huys s'est mis en évidence en se glissant dans la bonne échappée de la première étape (7e). L'avance prise à cette occasion l'a aidé à se classer 21e au classement final.  Ce classement satisfait le coureur de Lotto-Soudal U23 car il n'était pas arrivé dans les meilleures conditions en Italie. "Au Tour de Savoie Mont-Blanc, j'étais à la rue. J'ai passé un examen médical qui a révélé que mon taux hématocrite n'était pas formidable, ce qui a conduit à une période de repos. Ma préparation n'était donc pas idéale. Heureusement, l'équipe m'a autorisé à prendre le départ", déclare-t-il à DirectVelo.

En Italie, l'Espoir 2 a confirmé qu'il était capable de passer des cols. Cependant, il ne se considère pas comme un grimpeur.  "Chez les Juniors, j'étais catalogué comme tel. Je grimpais facilement à la Course de la Paix et en Coupe des Nations. Chez les Espoirs, cela va quand même quatre km/h plus vite. Cela devient difficile pour moi. C'est pourquoi j'ai changé de style. Je suis un attaquant, comme je l'ai fait lors de ma victoire à Dottignies sur le Grand Prix Alfred Gadenne."

Le quatorzième du Tour de Belgique, au milieu des pros, va prendre le temps de se refaire la cerise avant de prendre part au Tour de Namur ou au Tour Alsace. "Le Tour de Namur a ma préférence. Le Tour Alsace avec les pros, c'est peut-être un peu trop fort pour moi.  J'aimerais enchainer les courses jusqu'en octobre et lever les bras en fin de saison. Je pourrai alors tirer un bon bilan sur l'ensemble de la saison 2018."