Sur les routes de la troisième étape du Tour Alsace (2.2) ce vendredi, Théo Delacroix évoluera dans sa région, la Bourgogne-Franche Comté et sur son terrain de prédilection, la montagne. À l'amorce des premières difficultés de l'épreuve, le sociétaire du CC Etupes aura à cœur d'affiner son coup de pédale en vue des prochaines échéances. ''Vu le niveau qu'il y a, je prends surtout ça comme une course de préparation avant le Championnat de France de l'Avenir et les deux dernières manches de Coupe de France. Je vais pouvoir accumuler des kilomètres et profiter de cette belle course qui est très bien organisée'', déclare-t-il auprès de DirecVelo.

Pour sa troisième épreuve en Classe 2 de la saison, après le Tour du Jura et le Tour de Savoie-Mont Blanc, le Jurassien entend faire honneur au maillot orange de sa formation. ''Pour le club, c'est la course la plus importante du calendrier, surtout avec l'étape d'aujourd'hui (vendredi), à la Planche des Belles Filles. Jérôme (Gannat) aimerait que tout le monde réussisse et que le club se montre'', reprend celui qui constate, malgré sa récente 11e place au Tour de Côte d'Or, une légère baisse de forme. ''J'ai un peu moins de sensations que sur le Tour du Jura mais je souhaite continuer à courir à l'avant. Pour le classement général, ça risque d'être compliqué pour moi mais pourquoi pas aller chercher le maillot d'un classement annexe''.

« COMPLIQUÉ DE RIVALISER AVEC LES MEILLEURS »

Son coéquipier Rémi Aubert a parfaitement impulsé la dynamique au sein de la formation doubiste. Présent dans le bon coup de la deuxième étape, il a récolté une 11e place et le Prix de la Combativité. Théo Delacroix aimerait s'inspirer de son exemple afin d'éviter de subir la loi des plus forts. ''C'est une épreuve similaire au Tour de Savoie-Mont Blanc : c'est une course difficile. On subit obligatoirement si l'on ne se trouve pas à l'avant. Il faut prendre de l'expérience pour progresser par la suite. Je vais essayer de faire du mieux possible''.

En dépit d'un stage de reconnaissance des étapes de montagne du Tour Alsace, il s'attend à souffrir sur les rampes de la Planche des Belles Filles. Le 11e de Liège-Bastogne-Liège ne se fait guère d'illusions. ''Au Tour de Savoie, j'ai également vu que c'était compliqué de rivaliser avec les meilleurs dans les montées'', souffle-t-il. En cette fin de saison, l'ancien grimpeur de Jura Cyclisme Pays du Revermont peut constater les progrès effectués au fil de l'année. ''Rien qu'au niveau du volume horaire, des charges de travail et des courses, c'est beaucoup plus élevé que l'année dernière'', analyse-t-il. Si l'Arboisien estime que ses débuts dans les rangs Espoirs ont été ''assez concluants'', il n'en attend pas moins de la fin 2018. ''Il faudra réussir une bonne deuxième partie pour que le bilan soit vraiment bon. Être sélectionné pour le Championnat de France Espoirs est une satisfaction mais il faudra faire du mieux possible et ne pas s'arrêter là'', conclut-il.