Adrien Garel a bien récupéré

Crédit photo Julie Desanlis - DirectVelo

Crédit photo Julie Desanlis - DirectVelo

Adrien Garel a visiblement vite récupéré des Championnats de France sur piste d’Hyères (Var), disputés la semaine passée. Double Champion national avec ses coéquipiers de la Vital Concept lors de la poursuite par équipes et avec Corentin Ermenault lors de l’Américaine, le Francilien a, ce mercredi, pris part à la principale échappée du jour lors de la 2e étape du Tour du Poitou-Charentes. “C’était intense sur la piste. Le scratch, la course aux points, avec les qualifications… ça en fait des épreuves ! Et la piste est compatible avec la route”, expliquait-il auprès de DirectVelo après ce deuxième acte sur le TPC. “Il faut simplement arriver avec une bonne base foncière et des kilomètres au compteur. Il me manque encore un peu de forces pour tenir dans le final mais j’ai senti que ça tournait bien malgré tout”.

« ON ESPÉRAIT TENIR PLUS LONGTEMPS »

Présent à l’avant avec trois autres coureurs, après que Julien Antomarchi (Roubaix-Lille Métropole) se soit relevé dès le passage du premier GPM, Adrien Garel regrette simplement de ne pas avoir pu tenir plus longtemps. “Je pensais quand même aller jusqu’à la dernière bonification. On espérait tenir le peloton plus longtemps que ça mais derrière, il y a eu beaucoup d’attaques. Ils ont mis en route vraiment tôt et c’était dur d’espérer quelque chose”, détaille celui qui avait fait ses armes chez les Amateurs au CC Nogent-sur-Oise puis au VC Pays de Loudéac. “Le circuit était difficile. Il y a un peu de déception mais bon, j’ai pris l’échappée comme je le voulais et c’est déjà bien. J’ai fait les points, je me retrouve sur le podium protocolaire…”.

« ÇA POMPE BEAUCOUP DE JUS »

Entre la fin des Championnats de France et ce Tour du Poitou-Charentes, le coureur de 22 ans avait essayé de gérer au mieux sa condition physique. “Les Championnats s’étaient terminés vendredi pour moi. Samedi, j’ai fait une sortie de deux heures pour récupérer, comme je n’avais pas fait l’omnium. Dimanche, c’était repos. Puis j’ai roulé deux heures à l’entraînement ici, sur les routes du Poitou-Charentes, lundi”. Avec toujours à l’esprit de trouver le bon compromis. “Il faut quand même faire attention à bien récupérer de la piste car l’air de rien, ça pompe beaucoup de jus. Il y a quatre jours et cinq étapes, donc il fallait quand même arriver avec un minimum de fraîcheur”.

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