Après deux années chez les Espoirs, Aaron Van Poucke a effectué le week-end dernier ses débuts sur la scène professionnelle au Challenge de Majorque. Le coureur de Sport Vlaanderen-Baloise n'a pas déçu. Il a terminé parmi les trente premiers aux trois manches auxquelles il a participé. Des résultats de second plan mais qui montrent une adaptation rapide à ce nouvel univers. "Je ne m'attendais pas à cela", déclare-t-il à DirectVelo. Il faut dire que l'ancien sociétaire de Lotto-Soudal U23 va de surprise en surprise. En effet, le vainqueur d'étape sur le Tour de Navarre ne s'imaginait pas professionnel en 2019. "Je n'avais déjà pas envisagé le passage chez les pros alors de là à bien marcher sur ma première course..."

« JE NE PEUX PAS SUIVRE BJORG LAMBRECHT À L’ENTRAÎNEMENT »

Mais c'était sans compter sur le coup de foudre de Walter Planckaert et de Hans De Clercq pour le vainqueur du Prix de la Ville de Bavay. "Ils me voulaient vraiment. Dans cette équipe, l'encadrement est parfait pour ne pas me crâmer. J'ai franchi des caps lors des deux dernières saisons. Lotto-Soudal U23 m'a offert de jolies opportunités pour progresser. J'ai su saisir ma chance. C'est ainsi que je suis arrivé dans le radar de Sport Vlaanderen-Baloise", explique celui qui va disputer le Tour de Murcie et la Classique d'Almeria.

Et pourtant, le coureur de Flandre-Orientale ne gagne pas souvent. "J'ai éclos sur le tard car chez les Juniors, je n'étais pas un foudre de guerre. Mes progrès n'ont jamais été spectaculaires mais je m'améliore d'année en année. Je suis un passe-partout. Je grimpe bien et j'ai une bonne pointe de vitesse. Mais je ne serai jamais un pur sprinteur ou un pur grimpeur. Quand je m'entraine avec Bjorg Lambrecht, je ne peux pas suivre", conclut l'étudiant en kinésithérapie à l'Université de Gand.