Le Paris CO veut monter en DN2

Crédit photo Christophe Dague - DirectVelo

Crédit photo Christophe Dague - DirectVelo

Au soir de la présentation de l’équipe DN3 du Paris Cycliste Olympique, Tristan Horreaux a le visage souriant de celui qui porte un regard globalement positif sur la première saison de son club en Elites. "Nous n'avons pas explosé en vol, contrairement à d’autres, déclare le manager à DirectVelo qui n'a toutefois pas atteint son objectif de départ. Nous avions l’ambition de faire un Top 5 au classement final DN3, et on fait 19e. C’est donc en deçà de nos espérancesEn Coupe de France, il y a des scénarios de course qui ne te sont pas toujours favorables, et on a franchement manqué de réussite sur plusieurs manches. Mais de toute façon, le niveau global n’y était pas : nous étions taillés trop fins pour la Coupe".

« ON INSPIRE LA CONFIANCE »

Avec quatre victoires et une dizaine de podiums en toutes catégories, les Parisiens n’auront toutefois "pas démérité" selon lui, même si l’essentiel des places repose sur les deux seuls Alexander Aleksiev et Baptiste Didier. "C’est vrai que nous manquions de densité dans l’effectif. L’an dernier, on a construit avec les moyens du bord. On a eu de mal à recruter, ce qui est normal puisqu’on lançait la DN. On s’est dit qu’on verrait en fonction de la saison si on poursuivait ou pas. On a eu plusieurs bons résultats qui nous ont décidé à repartir", explique-t-il.

Et contrairement à l’année passée, le manager n'a rencontré aucune difficulté dans son recrutement pour 2019. "L’image du club a changé parce qu’on avait une année derrière nous". En communiquant rapidement sur la venue du Guy Gallopin qui "cherchait un nouveau projet après son départ de Chartres", le club rassure sur sa volonté de poursuivre son aventure au plus haut-niveau. "On inspire la confiance. Du coup, ce n’est plus moi qui me battais pour faire venir les coureurs, mais c’est eux qui m’appelaient. On a pu sélectionner".

Autour des expérimentés Alexandre Gratiot, Johan Paque, Julien Pierrat et Guillaume Gaboriaud qu’il désigne comme le "quatre majeur", l’équipe pourra s’appuyer sur d’autres coureurs solides comme Baptiste Didier, Yacine Chalel, Jayson Rousseau ou encore les Espoirs Téo Quillet ou Alex Aze venu à Paris pour se relancer après une expérience mitigée au CC Nogent-sur-Oise. Avec cet effectif auquel il faut ajouter une dizaine d’Espoirs -dont Alan Villemin, Quentin Luxeuil, Florian Hoarau-, "qui ont tous un fort potentiel", le PCO affiche clairement des ambitions à la hausse.

« UN BUDGET EN HAUSSE DE 30% »

"On veut gagner la Coupe de France et être en DN2 l’année prochaine", déclare sans trembler Tristan Horreaux qui voudrait également inscrire une victoire en Elites au palmarès du club. Et pour les Espoirs, l’apprentissage devra se faire en gagnant. "Ils doivent apprendre le métier et préparer l’avenir. Mais on veut des victoires", insiste-t-il. "Et surtout une qui ne doit plus échapper au club", plaisante-t-il à moitié. La nocturne de Paris 14 (organisée par le PCO en juin au pied de la Tour Montparnasse, NDLR) que l'on l’organise depuis des années sans jamais réussir à la gagner. C’est l’arlésienne cette course !"

Lors de la présentation du nouveau maillot (voir ici), il n’aura pas échappé à l’observateur avisé l’inscription d’un nouveau sponsor WAO Kuwait. PSG et PCO, même combat ? "Mais non ! Le sponsor principal depuis des années, c’est Provini. C’est lui qui a augmenté son soutien et nous permet de présenter un budget en hausse de 30%. Le Koweit, qui n’est pas le Qatar, veut juste mettre un premier pied dans le cyclisme", précise celui qui veut souligner aussi le partenariat du club avec l’association Mon vélo est une vie de Teodoro Bartuccio. "Pour nous, la prévention est un élément très important, donc ça nous va bien. Et plusieurs entreprises s’intéressent à nous sur ce volet-là".

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