Rudy Barbier : « Je n’ai pas hésité »
C’est une délivrance pour Rudy Barbier tout comme pour l’ensemble de sa formation. En remportant la Classic Loire-Atlantique ce samedi (voir classement), le sprinteur de 26 ans a décroché son premier succès depuis la fin de saison 2017, c’était à l’occasion de Paris-Bourges. Le Français apporte surtout à sa nouvelle équipe, Israël Cycling Academy, son premier succès sur les routes européennes de la saison, alors que le Colombien Edwin Avila avait ouvert le compteur de la Conti Pro sur le Tour du Rwanda. DirectVelo est revenu sur ce succès avec le vainqueur du jour.
DirectVelo : Cette victoire, tu l’attendais depuis longtemps !
Rudy Barbier : Ca fait plaisir ! L’équipe m’a embauché pour ça et j’espère ne pas m’arrêter en si bon chemin. Aujourd’hui (samedi), on a mis tous nos oeufs dans le même panier. On a parié sur un sprint pour moi. J’ai eu la chance de tomber sur une équipe très unie, avec des coureurs qui se sont sacrifiés pour jouer ma seule carte. J’avais de super jambes et je l’avais annoncé à mes coéquipiers.
« JE N’AI PAS VOULU ATTENDRE »
Tu t’es fait une frayeur à deux tours de l’arrivée, lorsqu’il y a eu différentes cassures...
C’est justement là que j’ai pu compter sur mes coéquipiers, qui ont fait l’effort pour me replacer en tête de peloton.
Comment se sont déroulés les deux derniers kilomètres ?
Je n’ai pas voulu attendre le sprint, ou gérer, vu comment ça se passait. Quand Marc (Sarreau) est sorti, j’y suis allé, même si c’était avec un petit temps de retard. Finalement, j’ai joué gagnant. Ca a payé ! J’aurais pu tout perdre mais pour gagner, il faut prendre ces risques-là. Je n’ai pas hésité. Tant mieux pour l’équipe.
« ON MANQUAIT DE RÉUSSITE »
Tu n’avais plus gagné depuis la fin de saison 2017...
Oui, je suis sérieux à l’entraînement et je bosse comme il faut. Mais ces derniers temps, je n’avais pas la réussite escomptée. Maintenant, ça y est, j’ai l’impression que les beaux jours sont devant moi. Quand on est bien dans la tête, on est bien aussi sur le vélo. Pour gagner, il faut que tout aille. Depuis un an, je gambergeais mais maintenant, ça va.
Tu apportes également un succès important à ta nouvelle formation !
Bien sûr, c’est toujours important pour la confiance de l’équipe, vis-à-vis de moi. Avec l’équipe, on manquait de réussite, clairement, sur tous les fronts. Hormis une place d’honneur sur une étape de Tirreno-Adriatico, on n’avait rien de spécial à se mettre sous la dent. On a changé de stratégie et ça paie dès aujourd’hui.