Geoffrey Soupe (Rhône-Alpes) a remporté dimanche le Tour du Béarn, deuxième et dernière manche du Challenge national. Il devance au classement général Jean-Lou Paiani (Rhône-Alpes) et Anthony Delaplace (Bretagne).

La dernière étape a été enlevée par Thomas Damuseau (Rhône-Alpes) devant Jean-Lou Paiani (Rhône-Alpes) et Dimitri Le Boulch (Provence).

L’étape a été marquée par plusieurs erreurs d’aiguillages, dont a été victime notamment le leader de l’épreuve Arthur Vichot (Rhône-Alpes). Un deuxième départ a été donné après la descente du col de Marie-Blanque. Les commissaires ont pris les temps sur la ligne d’arrivée, sans tenir compte des nombreux incidents qui ont marqué l’épreuve.

DirectVélo a contacté après l’arrivée un coureur présent sur le Tour du Béarn. Il nous résume les incidents qui ont marqué la journée : « Le début de l’étape s’est bien passé. Une échappée est partie avant même le pied de Marie-Blanque [échappée dans laquelle il était présent, NDLR]. Après la descente de Marie-Blanque, nous sommes arrivés dans un village où il y avait plein de voitures au milieu de la ruelle où la course devait passer. Nous n’avons pas réfléchi et nous sommes passés sur le trottoir. Nous étions sur la bonne route mais il n’y avait plus de motos pour ouvrir la route. Après on nous a freiné durant plusieurs kilomètres, pour attendre le peloton qui avait été aussi gênés. Un nouveau départ a été donné, et les écarts entre l’échappée et le peloton ont été maintenus. L’échappée n’a pas eu de soucis jusqu’à l’arrivée, mais dernière il y a bon nombre d’erreurs de parcours, notamment pour le maillot jaune. Il était en train de sortir du peloton, et on l’a mal aiguillé. Il est arrivé du coup très loin. Il y a eu beaucoup d’erreurs, beaucoup de gars ont été envoyés en dehors du circuit. C’était n’importe quoi. Déjà la veille sur le chrono, des coureurs ont fait le parcours sans avoir de motards pour ouvrir la route. »