Maxime Roger arrive en confiance à La Haye-Fouassière. Le sociétaire du Team Pro Immo Nicolas Roux s'est en effet imposé sur le contre-la-montre du Tour Nivernais Morvan le week-end dernier (voir classement). "La victoire au chrono du TNM a été quelque chose de rassurant, à moins d'une semaine du Championnat de France. Ce n'est pas trop mal car je manquais un peu de réussite sur les courses en ligne. Je vais essayer de tirer profit des expériences passées, notamment de ma quatrième place aux France l'an dernier", déclare-t-il au micro de DirectVelo.

« LES DERNIERS TESTS ONT ÉTÉ CONCLUANTS »

Le coureur de 23 ans n'était pas complètement satisfait de ces dernières semaines. "J'ai eu des sensations en dents de scie. Je n'arrive pas dans des conditions optimales, mais je sens que je suis sur la pente ascendante. L'essentiel est que les derniers tests ont été concluants. Je retiens ça pour ce Championnat de France", admet-il. Précédemment, Maxime Roger avait disputé le chrono du Tour du Loiret. "J'étais dans une forme moyenne, j'enchaînais les séances d'ostéopathie. Je n'étais vraiment pas excellent. C'est vite oublié, je suis passé autre chose. Je suis repassé sur un autre cycle de travail après le Loiret", avoue-t-il. Depuis le Rhône-Alpes Isère Tour, il a essayé de monter une fois par semaine le vélo de chrono. "C'est presque ce que je suis arrivé à faire", lance-t-il.

« ALLER AU BOUT DE MOI-MÊME »

Le 4e du dernier Championnat de France Amateurs du contre-la-montre ne se fixe pas d'objectif de résultat. "J'espère que je vais pouvoir réaliser un bel exercice et aller au bout de moi-même", souffle-t-il. Maxime Roger apprécie le parcours tracé autour de La Haye-Fouassière. "Il y a beaucoup de cuvettes et de mouvement, c'est quelque chose que j'apprécie. Ça permet de ne pas s'endormir. Même si il n'y a pas de grosses difficultés, ça va être usant, surtout la dernière partie. Il y a le vent aussi qui va jouer un rôle. Ça va être vraiment un bel effort", décrit-il. La chaleur ne lui fait pas peur. "Ce sera pour tout le monde pareil. On réfléchit à deux-trois trucs à mettre en place. On va voir sur les postes de ravitaillement, mais surtout à l'échauffement pour que le corps ne soit pas en surchauffe avant le départ. On va en discuter avec les soigneurs, Jean-Philippe Duracka et Nicolas Vogondy. Ils ont de l'expérience, ils ont déjà eu à gérer des chronos sous la canicule. Ils vont essayer de nous mettre dans des conditions optimales pour jeudi", reconnaît-il.