Loïc Bettendorff se méfie des Allemands

Crédit photo Philippe Seys

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Loïc Bettendorff est prêt pour son deuxième Championnat d’Europe. Après s’être déjà rendu à Zlin (République tchèque) l’an passé, le Junior 2e année va une nouvelle fois représenter le Luxembourg, cette fois-ci du côté d’Alkmaar, aux Pays-Bas, sur un circuit bien différent. “Il y a de grandes chances que ça se termine au sprint. Si c’est le cas, il faudra essayer de bien se placer et de faire le meilleur train possible pour celui qui se sentira le mieux chez nous”. Très vite, le résident de Schwebach, au sud-est du pays, cite les adversaires qui lui semblent être les plus intéressants à surveiller. “Je pense qu’il serait bien d’essayer de suivre les roues des Allemands car ils sont très forts cette année. On l’a vu depuis le début de saison, ils ont gagné pratiquement toutes les courses par étapes notamment. Ils travaillent super bien ensemble. Ce sont les grands favoris, c’est sûr”.

Champion du Luxembourg contre-la-montre et sur route, le garçon va doubler les deux épreuves sur les routes néerlandaises. “J’ai terminé 14e sur le chrono de la Course de la Paix, alors ce serait pas mal de faire un Top 20 ici. Je sais que ça ne va pas être facile, mais c’est possible”. Ces dernières semaines, celui qui s’est lancé dans le cyclisme à 10 ans après s’être essayé à la natation et au football a spécifiquement travaillé l’effort en solitaire. “Je travaille ma position de chrono pour essayer de gagner quelques secondes, mais je ne me concentre pas que sur ce Championnat d’Europe. J’essaie aussi de travailler mon coup de pédale dans les ascensions en pensant au Mondial”, explique-t-il pour DirectVelo.

« JE SUIS COMME DANS UN TUNNEL »

Le contre-la-montre reste tout de même un exercice que le licencié du CT Atertdaul apprécie tout particulièrement. “Je suis tout seul et je peux mieux me concentrer. Je suis comme dans un tunnel, c’est top”. Avant tout bon puncheur, Loïc Bettendorff est actuellement un coureur passe-partout. “J’aime aussi les côtes, mais pas les cols. Il ne faut pas que ça grimpe plus de cinq kilomètres. Et puis, je ne suis pas Marco Brenner non plus ! Quand il attaque, c’est dur de le suivre... J’ai une petite pointe de vitesse aussi. Je peux régler des groupes de vingt coureurs, mais pas plus”.

Sur ce Championnat d’Europe, celui qui est également Champion national de cyclo-cross en titre refuse de se considérer comme la carte maîtresse du collectif luxembourgeois Juniors. “Je ne suis pas le seul. Il y a d’autres coureurs très forts dans la sélection, notamment Jérôme Jentgen. Il doublera les deux épreuves comme moi et peut faire un bon résultat”

 

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