Ce samedi, Monique van de Ree s'est offert le premier succès UCI de sa carrière en remportant le sprint massif de la Flèche d'Erondegem (1.2) au bout de 126 kilomètres. A 31 ans, cette victoire constitue une consécration pour la Néerlandaise. "Il n'y avait peut-être pas le top mondial mais après tous les ennuis que j'ai connus, ce succès va me donner beaucoup de confiance", lâche-t-elle à DirectVelo.

La 6e du Diamond Tour a géré parfaitement le final difficile de ce circuit avec ce sprint en faux-plat montant et un dernier virage à gauche à 100 mètres de la ligne. "Sur la base des tours précédents, je savais qu'il ne fallait pas lancer trop tôt. Autrement, tu pouvais rester bloquée. Le placement était capital. Je vire en troisième position. J'étais un peu hésitante mais finalement, j'ai placé mon jump au bon moment", commente l'habituelle sociétaire de BTC City Ljubljana.

AU DÉPART GRÂCE À SOFIE DE VUYST

Cette première au niveau UCI vient mettre derrière elle tous les tracas de santé du début de saison. "Durant le printemps, j'étais fiévreuse pendant quatre jours. Quand je suis revenue pour les Trois Jours de La Panne, j'étais nulle part. J'étais dépassée par tout le monde. Plus tard, on a compris que je souffrais d'une infection. Avec cela, tu accumules du retard et tu courres après la conditions".

Ce samedi 3 août restera donc gravé dans sa mémoire d'autant que la 2e du Trofee Maarten Wynants 2018 n'aurait pas dû participer à la course. "Avec le programme que j'ai dans ma formation, je n'aurai pas eu la possibilité de participer à cette course. C'est grâce aux efforts communs de Sofie De Vuyst et d'une des organisatrices de la Lotto Cycling Cup, Nancy Ruelle, que je suis au départ.  Elles ont fait en sorte que je puisse m'aligner avec une équipe mixte avec S-Bikes Bohdi Cycling Team. Je leur en suis très reconnaissante".