Florian Sénéchal : « J’ai bien couru »

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

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L'Équipe de France Elites espérait un autre scénario. Ce dimanche, le clan tricolore a dû se contenter d’une anecdotique 9e place pour Arnaud Démare, à l’occasion du Championnat d’Europe sur route (voir classement). Solide tout au long d’une course rendue difficile dès le premier tour par les nations fortes telles que l’Allemagne ou l’Italie, Florian Sénéchal a fini par se retrouver esseulé dans un groupe de costauds, alors que Bryan Coquard s’était écarté et qu’Arnaud Démare avait été piégé, dans un deuxième groupe. “Je n’ai pas été surpris par ce début de course canon. On le savait, c’était prévu”, racontait Florian Sénéchal pour DirectVelo, après l’arrivée. “Ce n’était pas une course facile. Il y avait beaucoup de relances, et on était tout le temps en stress. Je ne me suis pas fait piéger une seule fois, j’étais toujours bien placé à l’avant de la course. Lorsque je me suis retrouvé tout seul de l’équipe devant, je ne savais plus trop quoi faire. Je n’avais pas de radio, et donc pas d’infos. C’était compliqué à gérer”, concède l’habituel sociétaire de la Deceuninck-Quick Step.

A quelques 30 kilomètres de l’arrivée, Florian Sénéchal est définitivement piégé par une offensive d’un trio Ackermann-Lampaert-Viviani qui se jouera ensuite le titre. “Je me suis retrouvé avec Trentin dans la roue. Je savais qu’il y avait encore le peloton derrière, mais je pensais que nous avions plusieurs coureurs de l’équipe dedans, admet l’athlète de 26 ans. Je ne savais pas qu’il n’y avait qu’Arnaud dans ce groupe. On s’est fait piéger collectivement, tactiquement. Mais physiquement, on était là avec Arnaud”.

Le lauréat du Samyn tient à souligner la grande force collective de la sélection italienne, finalement récompensée par le titre d’Elia Viviani. “Les Italiens ont bien couru, les Allemands aussi. Une fois que Viviani et Ackermann étaient devant, on était coincé. Ils ont su nous piéger, nous, et les Néerlandais. Ensuite, ils n’avaient plus qu’à prendre les roues. Ça s’est joué sur le collectif, mais je trouve quand même que l’on a bien couru, et que j’ai bien couru”, conclut-il.  

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