Tour de l'Avenir - Et. 2 : Les réactions
L'Equipe de Suisse a remporté, ce vendredi, la deuxième étape du Tour de l'Avenir (Coupe des Nations Espoirs), un contre-la-montre par équipes long de 32,5 kilomètres disputé entre Eymet et Bergerac (Dordogne). La Norvège et le Danemark complètent le podium (voir classements). Mathias Norsgaard Jorgensen (Danemark) conserve son maillot jaune de leader. Retrouvez ci-dessous quelques-unes des réactions recueillies par DirectVelo à l'issue de ce chrono.
Aller à la réaction de : « Je suis très triste pour les autres coureurs de l’équipe. Tout le monde a travaillé très dur et les gars de l’équipe méritaient de gagner ce chrono. Je ne peux pas vraiment être content de ce résultat… Je suis plutôt chanceux de conserver le maillot jaune. Je crois qu’à l’intermédiaire, je l’avais virtuellement perdu. Mais on a roulé fort sur le retour, et j’ai pu le sauver. Peut-être que je le perdrai demain (vendredi), mais pour l’instant, j’en profite. Je me suis bien évidemment senti fatigué après la longue échappée d’hier (jeudi). D’un autre côté, le maillot jaune m’a sûrement donné des ailes sur ce chrono, mais ça n’a pas été suffisant pour gagner ». « Nous sommes bien partis. C'était propre sur toute la première partie du parcours. Ensuite dans la partie des bosses, Pierre-Yves (Chatelon) nous avait prévenus qu'il fallait rester au moins à cinq en haut de la dernière difficulté, en cas d'incident mécanique dans les derniers kilomètres. C'est Aurélien Doléatto qui a coincé dans la partie difficile. On a peut être monté la dernière bosse un peu fort et ce qui nous a coûté de la fraîcheur à la fin. Clément (Champoussin) a également déraillé. Au temps intermédiaire, on était très bien (4e, NDLR), mais avec l'ennui mécanique et peut-être la fatigue, on a perdu du temps. Nous avons pourtant tout donné dans le final ». « C’était difficile, bien sûr. C’était un bon chrono pour nous, même si ça peut toujours être mieux… Les jambes n’étaient pas mauvaises, mais il faudra voir comment ça répond durant les prochaines journées. Dans l’équipe, tout le monde a donné son meilleur et était plutôt bon. Je ne pourrais pas sortir un nom du lot dans l’équipe, quelqu’un qui aurait été au-dessus des autres, car ce n’était pas le cas. On n’a pas vraiment pu préparer ce chrono par équipes. Après le Tour Alsace, il n’y avait pas suffisamment de temps pour rouler sur le vélo de chrono. On a fait quelques heures, mais pas plus que ça. Le parcours n’était pas facile, c’était dur et technique, surtout au début puis à la fin, en ville. L’objectif de l’équipe sera d’obtenir un bon résultat dans les prochains jours. On fera de notre mieux ». « Je crois que l'on a effectué un bon chrono avec les possibilités que l'on avait. On a fait un très bon temps. On a roulé en bloc tous les six. On n'avait pas vraiment une équipe avec des spécialistes du contre-la-montre. On n'a pas de costauds comme Brent Van Moer. Je suis le seul qui aime bien le chrono. Je suis fier d'eux. Nous avons des grimpeurs et un sprinteur. On a dit que l'on allait tout donner et essayer de ne pas trop perdre de temps sur les concurrents car nous avons quelques gars présents ici pour le classement général. J'étais bien, même si j'ai encore quelques douleurs aux épaules suite à la chute la veille. Mon genou a été recousu. J'avais cependant de bonnes sensations. On va voir dans les jours qui vont suivre comment ça va se passer. Les côtes vont venir. J'espère aussi obtenir un bon classement général, je pense que c'est possible ». « On n'a pas le niveau des Norvégiens ou des Danois, mais on a vraiment fait le maximum. On a pris de bonnes trajectoires. J'ai tout donné. J'ai beaucoup roulé. La parcours était dur. Il y a une bosse, un plateau et du plat avant l'arrivée. On avait établi un plan avant le départ pour être le plus efficace possible. On l'a appliqué à la perfection. On a perdu du temps, mais pas beaucoup. Les jambes étaient vraiment bonnes ». « Nous sommes bien partis mais il y en avait très peu qui avaient l'expérience du chrono par équipes, il y en a pour qui c'était leur premier. Au départ, je savais que l'on allait prendre un tir. On avait dit que je devais allonger les relais au début pour ne pas s'enflammer. Mais ils sont partis trop vite et se sont mis dans le rouge. J'ai essayé de temporiser pour que l'on ne craque pas dans le final, mais c'est ce qui est tout de même arrivé. Le vent de face ne nous a pas aidés. Dans les roues, on avait l'impression de ne pas forcer, du coup ils accéléraient pour prendre leur relais, mais après ils ralentissaient avec le vent. C'est là que l'on a perdu beaucoup de temps. À titre personnel, les jambes étaient bonnes ».Réactions