Mauri Vansevenant : « Les jambes sont bonnes »

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Tout va bien pour Mauri Vansevenant. Avant les Alpes, le Belge est 10e du classement général du Tour de l’Avenir à 1’20’’ de l’Italien Giovanni Aleotti. "Pour le moment, ça se passe bien. Les jambes sont bonnes", confie le coureur de 20 ans. Il était présent à l’avant samedi dernier lors de l’étape de Mauriac où 21 costauds sont arrivés ensemble pour la victoire. Et surtout à l’avant ce mardi lors de l’étape dantesque de Privas (Ardèche). "L’étape était très dure, avec des mauvaises conditions météo. C’était une bonne journée pour nous avec deux coureurs dans le premier groupe. Nous avons pris une belle avance sur le peloton. Ca a bouleversé le général", apprécie le coureur présent dans le bon coup en compagnie d’Ilan Van Wilder.

Ce jeudi, la course arrive à un tournant avec l’entrée dans les Alpes. La Belgique a les armes pour frapper fort. "Avec des coureurs comme Vansevenant, Van Wilder et Moniquet qui sont également de bons grimpeurs, je pense qu'on pourra tirer notre épingle du jeu dans les prochains jours", confie Rik Verbrugghe à DirectVelo.

« AVOIR UN BEAU COLLECTIF »

Entre sa victoire au Tour du Val d’Aoste, mi-juillet, et le Tour de l'Avenir, Mauri Vansevenant n'a pas couru face à un peloton international. Il a participé à deux courses en Belgique et a fait un stage dans les Vosges. "Je voulais garder de la fraîcheur mais aussi courir tout de même un petit peu", rapporte-t-il.

Alors qu'il semble en pleine forme, faut-il voir en lui désormais le grand favori du Tour de l’Avenir ? "Il n’y a pas un grand favori cette année mais ce n'est pas facile de gagner pour autant, sourit le lauréat du Tour du Piémont Pyrénéen. Il faut avoir un peu de chance". Rik Verbrugghe pense-t-il son coureur capable de succéder à Tadej Pogacar ? "Mauri est bien, il est toujours très régulier. Sa forme est toujours très bonne, apprécie le coach des Espoirs Belges. Gagner le Tour de l’Avenir ? C'est difficile. Déjà remporter le Tour du Val d’Aoste, c'est très bien. Le principal est qu'on ait un beau collectif dans la montagne et qu'on puisse montrer que la Belgique posssède aussi des coureurs qui puissent grimper".

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