Maxence Moncassin : « C'est définitif »
Maxence Moncassin a décidé de dire stop. Au terme d'un passage écourté chez Amore &Vita-Prodir, puis au GSC Blagnac Vélo Sport 31, le coureur de 22 ans a raccroché le vélo, fin juin. ''Depuis février, j'ai des soucis de respiration. J'ai une gêne. J'ai réalisé plein d'examens, mais les médecins ne trouvent rien. C'est difficile. Je ne prends plus de plaisir sur le vélo donc j'ai décidé d'arrêter. C'est définitif'', explique-t-il à DirectVelo.
« COMME ASPHYXIÉ »
Pour Maxence Moncassin, cette année 2019 a été cauchemardesque. ''Ce n'était pas une saison facile. J'ai pris du plaisir avec Amore & Vita en début de saison, puis mes problèmes ont commencé après l'Étoile de Bessèges. Au début, je pensais que c'était de l'allergie ou de l'asthme, mais les médecins n'ont rien trouvé''. De retour chez les amateurs, ces problèmes respiratoires ont perduré. ''Je pensais que ça allait aller à Blagnac, mais j'avais toujours les mêmes sensations'', regrette-t-il.
Pour lui, les entraînements se sont rapidement transformés en galère. ''Je ne prenais plus de plaisir à aller rouler'', souffle-t-il. ''C'est comme si j'avais la gorge serrée. Je ne ventile pas bien et donc je n'oxygène plus assez mes muscles''. De retour à Blagnac, Maxence Moncassin a tout de même retrouvé quelques sensations. Avec une 3e place d'étape lors de la Ronde de l'Oise (2.2), il pensait être sur le chemin du retour au plus haut niveau. ''J'avais parfois de bonnes sensations en course, mais dès que le cœur montait, j'étais comme asphyxié. Je voyais que j'étais au maximum de ce que je pouvais faire''.
« LA VIE NE S'ARRÊTE PAS »
Bien qu'il ait mis un terme à sa saison, l'ancien coureur de l'UC Nantes Atlantique n'est pas pour autant libéré de ses problèmes de santé. Loin de là. ''Ça m'embête le soir quand je me couche et quand je vais courir ou que je pratique n'importe quel sport. Je suis dégouté d'une saison comme ça''. Quelques semaines après sa dernière course, le Championnat de France Amateurs, Maxence Moncassin se reconstruit suite à cet arrêt prématuré. ''Pour l'instant, je suis plus heureux comme ça. Je ne le vis pas trop mal. Je regarde encore les résultats et il me reste encore des copains dans le monde du vélo''.
Dans l'optique d'assurer son avenir, le lauréat du Trophée de l'Essor 2018 doit désormais rebondir au plus vite. ''Pour l'instant, je suis un peu dans l'inconnu. J'ai toujours cru que j'allais réussir dans le vélo. J'ai arrêté mes études en STAPS et maintenant, je dois repartir de zéro. Je vais essayer de trouver un boulot sympa. La vie ne s'arrête pas''. En attendant de clarifier ses futurs projets, il enchaîne les missions. ''Pour l'instant, travail en intérim. J'essaie de trouver un boulot. Je vais continuer à chercher. J'en profite également pour faire un peu de sport'', conclut-il.