Clément Peuget débarque à Flamanville plein d’espoirs. Habitué à se classer au-delà des Top 30 l’an passé chez les J1, l’Isérois a passé un gros cap cet hiver en gagnant une vingtaine de places en moyenne lors des différents rendez-vous nationaux. Son résultat de référence : une 11e place à Andrézieux-Bouthéon, en Coupe de France. “J’aurais pu entrer dans le Top 10 là-bas. Je me suis rendu compte ce jour-là qu’en travaillant correctement, je pouvais espérer de belles choses”.  Focalisé depuis de longues semaines sur le prochain Championnat de France, le sociétaire de l’UC Pontcharra compte bien y réaliser son meilleur résultat de l’année à ce niveau. “Dans un bon jour, je sais qu’un Top 10 est jouable, mais finir dans le Top 15 serait déjà pas mal”.

À LA QUÊTE DE POINTS UCI

Boosté par ses récentes performances, le garçon s’est vu nettement progresser ces derniers mois. “Je ne m’attendais pas à tant évoluer en un an. J’ai senti dès les premières courses que j’allais me retrouver plus haut dans les classements. Je suis content de cette évolution”. Toujours dans le but de gagner des places dans les classements, Clément Peuget a souhaité être mieux placé sur les grilles de départ. “Je voulais prendre des points UCI et c’est la raison pour laquelle je suis allé à Périgueux il y a deux semaines. Je dois remonter sur les grilles de départ car être derrière est un vrai handicap. Parfois, sur la ligne de départ, j’étais le seul à ne pas avoir le moindre point UCI et je me sentais con dans cette situation”.

SPÉCIALISTE DE VTT

À l’aise sur les parties techniques, le résident de Pontcharra admet avoir en revanche plus de mal sur les circuits très roulants avec beaucoup de relances, lui qui se dit “moins puissant que les routiers”. L’étudiant en Terminale STI2D (Sciences et Technologies de l’Industrie et du Développement Durable, NDLR) explique en revanche, auprès de DirectVelo, aimer “les circuits avec des bosses car ça rappelle les efforts de VTT”. Car Clément Peuget est un adepte de VTT, bien que sa discipline favorite reste le cyclo-cross. Sur les terres normandes de Flamanville, il sait que tous les types de coureurs peuvent espérer s’exprimer. “C’est assez roulant mais ça reste un circuit « joueur ». S’il y a de la boue dans les dévers, je pourrais peut-être tirer mon épingle du jeu”.