Depuis le début de cette Etoile de Bessèges, Laurens Huys s'était réservé en vue du Mont Bouquet. "Je suis resté au chaud dans le peloton et je ne voulais pas perdre d'influx nerveux avant cette journée", explique-t-il à DirectVelo. Et à raison car le néo-pro de Bingoal-Wallonie Bruxelles a terminé 7e de l'étape de samedi (voir le classement).

En entamant les quatre kilomètres de montée, le vainqueur de l'Enfer de Voerendaal 2019 ne pensait pas à la victoire d'étape. "Mon but était de suivre le plus longtemps possible et de voir où cela me mènerait". Et cela l'a conduit à porter une attaque à deux kilomètres de l'arrivée. "Cette ascension me convenait avec mon poids et je sentais que je pouvais faire quelque chose. J’ai tenté de jouer ma carte au moment où j’ai vu que ça se regardait très fort dans le groupe de tête. J'ai pris un petit risque. Nous nous sommes retrouvés à cinq. Ensuite, Benoit Cosnefroy est revenu et la fin, c'était à bloc."

PROGRAMME FRANÇAIS EN FÉVRIER

Ce dimanche à Alès, Laurens Huys aura fort à faire pour conserver sa jolie 8e place au classement général car le contre-la-montre n'est pas sa spécialité. "Je vais le rouler à bloc et on verra où je termine". Il possède cinq secondes d'avance sur le 10e, Daniel Mendez.

Ensuite, le cycliste de 21 ans enchainera avec des courses françaises. "Je vais aller au Tour du Haut-Var, la Faun-Ardèche Classic et la Drôme Classic. C'est mon terrain de prédilection". Il pourra y jouer sa carte. "Oui, c'est agréable. Je suis content d'avoir eu cette chance de passer pro chez Bingoal-Wallonie Bruxelles et en plus j'ai leur confiance que je n'avais pas souvent chez Lotto-Soudal U23", précise celui qui rêve de disputer les classiques ardennaises en 2020. En tout cas, son directeur sportif Christophe Detilloux n'est pas surpris par cette prestation. "J'ai toujours été convaincu que c'était un bon coureur. Il m'impressionnait déjà à l'entrainement. Je lui tire mon chapeau".