Florian Dumourier : « Je m’attendais à pire »
Florian Dumourier a souffert, mais il a terminé la semaine tout sourire. Débarqué cette année dans la formation Cambodia Cycling Academy, il a pu participer au Grand Prix La Marseillaise puis à l’Etoile de Bessèges ces dix derniers jours. “Ça ne s’est pas si mal passé que ça. Je m’attendais à pire. Malheureusement, la première journée a quand même été très difficile à cause du vent. On a perdu beaucoup de temps sur cette étape, et du monde…”, relatait le coureur de 28 ans auprès de DirectVelo en marge du chrono d’Alès, dimanche. “C’était compliqué de commencer comme ça mais on s’est bien ressaisi. On a essayé de prendre les échappées mais ce n’était jamais les bons coups. Sur la 4e étape, on a eu pas mal de problèmes mécaniques et ça n’a pas réussi pour nous. Je suis quand même satisfait de notre semaine. Notre coureur russe (Roman Maikin, NDLR) a fait de bonnes performances. Il est en forme”.
« ÇA NE RIGOLAIT PAS »
De son côté, l’ancien coureur du CR4C Roanne et de l’EC Saint-Etienne Loire espérait faire quelque chose sur les pentes du Mont Bouquet. Sans succès. “Je l’avais repéré deux fois. J’aurais préféré être à l’avant mais j’ai pété dans la descente après m’être fait peur dans un virage. C’est dommage car j’aurais bien voulu entamer le Mont Bouquet avec les premiers pour me tester. Bon, du coup, je me suis testé dans le gruppetto”, se marre-t-il après coup. Toute la semaine, Florian Dumourier et ses coéquipiers ont tenté de prendre des coups, à l’image de Samy Aurignac lors de la première journée de compétition. “Sur deux étapes, c’était jouable de prendre l’échappée. Mais le samedi, il fallait vraiment être costaud pour être devant. Même dans le peloton, ça ne rigolait pas…”. Le garçon va désormais s’envoler pour la Turquie afin de participer au Tour d’Antalya. “Les courses que l’on vient de disputer nous ont fait du bien. On a pu reprendre les automatismes et retrouver de la force. On va essayer d’évoluer positivement et de monter en pression au fil de la saison. En tout cas, ça se passe vraiment bien dans l’équipe. C’est un esprit familial, on ne se prend pas la tête et on voit au jour le jour”.