Romain Combaud a entrevu la victoire. Le sociétaire de Nippo Delko One Provence était présent à l'avant ce dimanche sur le Tour de La Provence, accompagné d'Owain Doull (Team Ineos), Matthias Brändle (Israel Start-Up Nation) et Ian Garrison (Deceuninck-Quick Step). Très actif, le coureur de 28 ans a finalement terminé 4e (voir classement). Il revient pour DirectVelo sur sa fugue et sur sa course.

DirectVelo : Tu as tout tenté sur cette fin d'étape !
Romain Combaud : Je voulais vraiment ne pas avoir de regrets et ne pas faire 2e ou 3e. J'ai attaqué à 500 mètres du haut de la côte de la Cride pour essayer de lâcher un ou deux coureurs afin que ce soit plus facile pour moi de manœuvrer dans le final. Malheureusement, derrière moi, ils se sont très bien entendus. J'ai su que les directeurs sportifs se parlaient entre eux. Ils sont restés très solidaires. Le final n'était pas propice pour moi. J'ai encore essayé à 800 mètres de l'arrivée. Ils ont tout de suite sauté dans ma roue. J'ai retenté car je savais que j'avais perdu au sprint. J'aurais terminé 3e sinon. Mais, 3e ou 4e, c'est la même chose sincèrement.

Avais-tu prévu de te glisser dans l'échappée ?
On avait dit au briefing que c'était bien de mettre quelqu'un devant. On savait que l'échappée pouvait aller loin. On a été très solidaires pour prendre l'échappée. C'était moi dedans, ça aurait très bien pu être quelqu'un d'autre de l'équipe Nippo Delko One Provence. On a été très présents avec Julien El-Farès et Rémy Rochas aussi.

« UN EXCELLENT BILAN »

Quel bilan tires-tu de ce Tour de La Provence ?
Personnellement, c'est un très bon bilan. Pour l'équipe, c'est un excellent bilan. On a quand même fait une très belle course. J'étais déjà dans l'échappée le premier jour. On a également obtenu une 4e place sur cette première étape avec Pierre Barbier. Ensuite, on a été actif le deuxième jour (lire ici). Je suis sorti dans la côte du Brûlat. Evaldas Siskevicius et Julien El-Farès ont fait la descente de Ceyreste. Rémy Rochas a attaqué au pied de la montée des Crêtes. On a vraiment pesé sur la course. Avec un tel niveau, ça fait vraiment plaisir.

Qu'espères-tu pour ta cinquième année chez Nippo Delko One Provence ?
J'espère enfin gagner. J'ai la confiance de l'équipe. Je peux dire que je fais partie des meubles. Il n'y a que Julien El-Farès et Evaldas Siskevicius qui sont plus âgés que moi. Nous allons essayer de tirer le groupe vers le haut.