Mickaël Larpe : « Je me laissais un peu aller »

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

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Mickaël Larpe a de quoi être satisfait. Dimanche dernier, il a pris la 3e place de Bordeaux-Saintes alors que le vent avait freiné ses envies de bien faire au départ. “Je suis content du résultat car à vrai dire, je ne voulais pas trop partir à cause du vent. J'avais peur que ce soit dangereux. Je suis parti un peu à contrecœur”, reconnaît-il auprès de DirectVelo. Alors quitte à partir, le Charentais a tenu à faire la course. “Avec ce vent, je me doutais que ça allait sortir d'entrée. Les conditions étaient difficiles, insiste-t-il. Être dans l’échappé était clairement mon but. Je voulais être tranquille. Je ne voulais pas trop prendre de risques”.

Dans le final, le sociétaire du C’Chartres Cyclisme est tombé sur un Thomas Acosta (CR4C Roanne) très solide. “Il a été très costaud. Il mérite vraiment sa victoire. Dans le dernier tour, on est revenu à 40 mètres de lui en haut de la bosse mais, il ne s'est pas couché. Il a réembrayé, il nous a gardés en respect”. Impossible donc de repartir de Saintes avec des regrets. “Quand il est parti, je n'ai pas voulu y aller. Je me disais que c'était loin et qu'il n'allait pas tenir, dit l’ancien pro. Je sentais que j'étais un petit ton en-dessous de Thomas quand même. Jean Goubert marchait bien également. Pour moi, ils étaient les deux plus costauds de la course. J'étais un petit cran en-dessous”.

« AU PLUS JE COURS, AU MIEUX JE SUIS »

Sur cette manche d’ouverture de la Coupe de France N2, Mickaël Larpe a confirmé sa montée en puissance, une semaine après une 4e à place à Chateaudun. Après avoir coupé plusieurs mois pendant l'intersaison, sa reprise, à l'Essor Basque, avait été compliquée. “Je me suis pris raclée sur raclée, reconnaît-il. Après ça, je me suis dit qu'il fallait se mettre à bloc. J'ai bien roulé ces derniers temps. Je sens que ça revient. Je pense que je vais progresser et que je serai vraiment bien d'ici quelques semaines. C'est bon signe. On va enchaîner les courses. Au plus je cours, au mieux je suis”.

A 34 ans, il ne se fixe pas d’objectif particulier. “J'avoue que ça faisait au moins deux ou trois ans que je ne roulais pas comme je roule actuellement. Je me laissais un peu aller, confie-t-il. Ça se ressentait dans les résultats, je marchais moins bien. Il n'y a pas de secret dans le vélo. Quand on roule, on marche. Quand on ne roule pas, on ne marche pas. Je n'ai pas de stress. J’espère faire une belle saison”.

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