Fabien Rondeau et Laval cherchent des Plans B

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

L’épidémie de coronavirus est actuellement dans tous les esprits. Difficile de faire abstraction de cette situation inédite qui contraint les coureurs et les équipes à s’adapter constamment. Fabien Rondeau en sait quelque chose. Coup sur coup, il a dû renoncer à ses deux premiers objectifs de la saison : le Circuit de la Vallée de la Loire - annulé en raison d’inondations - et Manche-Atlantique, annulée à cause des cas de coronavirus détectés dans le département du Morbihan (lire ici). “On n’a pas de chance. Entre les conditions météos et le virus, ce n’est pas évident. Personnellement, j’étais déçu de rater ces deux courses où j’avais à cœur de marcher. En plus, j'avais vu que je tournais bien en tout début de saison. J'avais donc des ambitions. Mentalement, ce n’était pas facile de remonter la pente après avoir dû renoncer par deux fois à ces courses”, regrette-t-il auprès de DirectVelo au moment de revenir sur ces deux déceptions successives. 

LILLERS POUR REMPLACER MANCHE-ATLANTIQUE 

Pour compenser cette absence de compétition, la formation Laval Cyclisme 53 va finalement disputer le Grand Prix de Lillers (1.2), qui doit avoir lieu ce dimanche, si la situation n’évolue pas défavorablement d’ici-là (lire ici). “C’est une bonne chose car ça va nous permettre de bien préparer la manche de Coupe de France qui arrive (Nantes-Segré, NDLR). Mais clairement, on sait que tout peut encore changer n’importe quand. S’ils découvrent un foyer de dix personnes touchées dans le Pas-de-Calais, on ne pourra pas courir non plus dimanche. C’est une possibilité qu’il ne faut pas exclure”, confirme l’ancien sociétaire de l’UC Nantes Atlantique, du VC Rouen 76 et du CR4C Roanne.

COURIR EN ESPAGNE ?

Fabien Rondeau a bien conscience que, dans le pire des cas, il pourrait ne pas courir pendant des semaines. “C’est un scénario qui ne me plaît pas du tout, mais qui est possible. Ces décisions dépassent le cadre du cyclisme et du sport. On fera ce que l’on nous dit de faire et j’ai effectivement peur que l’on se retrouve bientôt dans la pire des situations d’ici une à deux semaines. On n’est peut-être qu’au début de l’épidémie”. Pour autant, l’équipe mayennaise fera tout pour permettre à ses coureurs d’enfiler des dossards le plus régulièrement possible, comme le détaille Fabien Rondeau. “Si nous n’avions pas été retenus à Lillers, on avait aussi imaginé partir au Circuit des 4 Cantons. Il a même été envisagé de courir en Espagne. Ce sera peut-être une solution dans les semaines à venir. On va se battre pour trouver des courses à disputer”.

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