Julian Lino : « Être en très bonne forme dans trois semaines »

Crédit photo Nicolas Gachet - DirectVelo

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Spécialiste du contre-la-montre, Julian Lino a subi une légère déconvenue, le week-end dernier, lors du Chrono de la Pierre de Crazannes (voir classement). "Faire deuxième, c’est toujours agaçant. Mais je reprends les intensités seulement depuis une semaine, il faut le temps", concède-t-il. Battu par un Clément Jolibert impressionnant, le sociétaire du CC Nogent-sur-Oise félicite son bourreau. "Il fait une grosse performance, avec une excellente moyenne, je n’ai pas à rougir, à moi d’élever le niveau". Car en termes de forme, il reconnaît être encore un peu juste. "Elle est bonne, mais pas très bonne. Elle devra l’être dans trois semaines".

Encore en phase de travail, Julian Lino met le cap sur le Championnats de France de contre-la-montre. "Il manque encore les intensités qui font mal, là on repose les bases après la période sans course, avec des efforts longs en montagne". Originaire de Vannes (Morbihan), le vainqueur du chrono du Saint-Brieuc Agglo Tour jouera à domicile à Grand-Champ. "Je vais aller reconnaître le parcours plusieurs fois, autant profiter de l’avantage du terrain". Mais le coureur de 24 ans a d’autres gros rendez-vous. "Montbéliard aussi, avec le chrono en côte. Et on veut aussi briller en chrono par équipe avec Nogent, on a un beau collectif".

« OCTOBRE ME RÉUSSIT BIEN »

Avec un gros mois d’août au programme, Julian Lino énumère de nouvelles épreuves : "un autre chrono début août, Montpinchon, l’Agglo Tour, Plouay… il va falloir entretenir le pic de forme", note-t-il. S’il négocie correctement sa reprise, l’ancien Nantais pourra lâcher les chevaux. "Je serai beaucoup plus décontracté pour les belles classiques qui nous attendent en octobre". Une période qu’il sait négocier, en témoigne sa victoire à cette période de l’année, sur le Tour de Nouvelle-Calédonie 2019. "En général, je suis embêté en juin avec le pollen, alors j’aime bien la fin d’été-début automne, octobre me réussit souvent bien".

Alors qu’il confiait en fin de saison dernière vouloir courir sans se prendre la tête (lire ici), le vainqueur du Tour du Pays de Lesneven n’a pas pu expérimenter sa nouvelle philosophie. Notamment car il avait coché le mois d’avril. "En début d’année, les courses dans le sud étaient tellement relevées qu’il fallait absolument être en grande forme. Même en étant détendu, ça ne marche pas", rigole le Breton. Maintenant que les fauves s’apprêtent à être lâchés, Julian Lino s’attend à "des surprises sur cette partie de saison".

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