Lilian Calmejane était chez lui, ce dimanche, sur les routes de la 2e étape de la Route d’Occitanie. L’épreuve, née sous le nom de Tour du Tarn, traversait en effet le département durant les trois quarts de l’étape, après un départ dans l’Aude et un court passage en Haute-Garonne. “La Route d’Occitanie, je ne l’ai faite qu’une fois, en 2016. Depuis, je suis toujours passé par le Tour de Suisse pour préparer le Tour de France, ce qui me privait de l’Occitanie. C’est dommage car c’est une magnifique organisation et c’est une course qui passe pratiquement tout le temps à la maison, puisque le Tarn est partenaire de l’épreuve”.

Comme un symbole, c’est avec le dossard 81 sur le dos - numéro du département du Tarn - que Lilian Calmejane dispute cette épreuve de quatre jours. Echappé tout au long de la journée de samedi, l’Albigeois s’est une nouvelle fois distingué ce dimanche. “C’était une belle étape. Je ne voulais pas aller dans l’échappée car j’avais déjà fait des efforts hier (samedi), et je savais que l’échappée avait peu de chances d’aller au bout, mais j’ai quand même tenté ma chance dans le final. Il y avait un petit coup à jouer. Mais derrière, ça a roulé très vite. Il y a du gros niveau ici. Ce n’est pas seulement en posant une banderille qu’on peut aller au bout. Il faut tenir et être très fort”, résume celui qui a finalement été revu dans les derniers kilomètres. “Tous les voyants sont au vert et on va rester positifs”, résumait le coureur de Total Direct Energie après l’arrivée.

Après deux arrivées au sprint et le succès de l'Italien Sonny Colbrelli ce dimanche (voir classements), place désormais aux grimpeurs lors de la 3e étape. Un terrain de jeu qui ne devrait pas véritablement convenir aux qualités principales de Lilian Calmejane. “Il faut rester à sa place. Quand il y a des garçons comme Bernal ou Froome sur la course, Calmejane est loin derrière eux”, conclut-il.