Egan Bernal : « Il faut garder son calme »

Crédit photo Freddy GUÉRIN / DirectVelo

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C’est une petite sensation. Egan Bernal et le Team Ineos ne sont pas parvenus à remporter le Tour de l’Ain (2.1) ni la moindre étape de l’épreuve. Le Colombien et sa formation britannique se sont en effet heurtés à une impressionnante équipe Jumbo-Visma et à un Primoz Roglic particulièrement solide. 2e de l’étape du Grand Colombier ce dimanche et également 2e du classement général final (voir classements), le dernier vainqueur du Tour de France s’est montré serein en zone d’interviews. “On a fait une bonne étape. L’équipe s’est montrée très solide, on a essayé de jouer nos cartes. Tout s’est joué dans la dernière montée comme nous l’avions imaginé. J’ai décidé d’attendre le dernier moment mais finalement, (Primoz) Roglic a montré qu’il était très solide. Je reste satisfait de mes propres sensations”, a-t-il déclaré au micro de DirectVelo.

Quel bilan Egan Bernal tire-t-il de cette épreuve ? Après avoir largement dominé la Route d’Occitanie (2.1) dans les Pyrénées, s’attendait-il à être battu dans les Alpes ? “On a connu des journées très difficiles en terme de reliefs, avec une grosse chaleur. La forme va venir petit à petit. Je vais prendre le temps de récupérer un peu jusqu’au Dauphiné, puis il y aura une dernière phase de préparation afin d’arriver à 100% au Tour de France. Pour l’instant, je me sens bien. Je suis confiant, je sens que je progresse. L’objectif, c’est le Tour”, martèle-t-il avec insistance. Le coureur de 23 ans s’est retrouvé esseulé en fin d’étape ce dimanche, comme il l’avait déjà été la veille. Sur le papier, le garçon est pourtant entouré d’une véritable équipe de rêve, avec entre autres deux anciens vainqueurs du Tour de France, les Britanniques Chris Froome et Geraint Thomas. Ces deux coureurs auront-ils le temps de monter significativement en puissance d’ici le 29 août prochain ? “Je considère avoir une équipe très solide autour de moi pour le Tour de France. Aujourd’hui (dimanche), on a montré que l’on pouvait imposer un rythme soutenu. On peut être content de ce qu’on a fait, ici à l’Ain comme en Occitanie la semaine passée”, répond Egan Bernal. Aucune inquiétude, donc, pour le Colombien. Au moins en apparence : “D’autres grands coureurs d’autres équipes ont lâché aussi et ça ne veut pas dire qu’ils ne seront pas présents au classement général du prochain Tour de France. Il faut garder son calme et ne pas oublier que ça restait une course de préparation”.

Impressionné par une formation Jumbo-Visma “super forte”, Egan Bernal sait qu’il faudra batailler dur durant la Grande Boucle face à la WorldTour néerlandaise. Mais encore une fois, le Colombien veut faire preuve de sérénité et ne pas chambouler le plan prévu depuis des semaines. “Désormais, ce sera une question de récupération avant tout. On ne va pas préparer le Tour en trois semaines, maintenant… On a déjà fait un gros bloc de travail, vraiment. Il ne reste plus qu’à garder cette même direction”

 

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