Lotte Kopecky « plus forte que jamais »

Crédit photo James Odvart - DirectVelo

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Lotte Kopecky est-elle partie pour réaliser une série à la Ann-Sofie Duyck, lauréate cinq fois de suite du Championnat de Belgique du contre-la-montre entre 2014 et 2018 ? Peut-être. En attendant, la sociétaire de la Lotto-Soudal Ladies a décroché, ce jeudi à Coxyde, sa deuxième médaille d'or consécutive dans la discipline (voir classement). "Le confinement m'a fait du bien, ça m'a permis de recharger les batteries physiquement et mentalement. Mes watts n'ont jamais été aussi élevés. Je suis plus forte que jamais", souligne-t-elle à DirectVelo.

Si la saison avait suivi son cours comme initialement prévu, l'Anversoise aurait juste disputé les Jeux Olympiques sur la piste. "En ce sens, le corona est arrivé à un bon moment. Attention, c'est une castastrophe humaine avant tout. Je ne me réjouis en rien de ce qui arrive. Normalement, j'aurais tout donné jusqu'aux Jeux. Mais ça m'a donné l'occasion de me refaire une santé. Le report des Jeux est à mon avatage. Je ne me suis pas entrainée beaucoup durant le confinement. J'ai juste pris le temps de construire ma condition, petit à petit parce que j'avais le temps de le faire". 

LE CHRONO ? UNE DISTRACTION

Avec cette forme, il est presque regrettable de la voir faire l'impasse sur le Championnat d'Europe de contre-la-montre la semaine prochaine à Plouay. "Il y a déjà la piste et la route. Si je commence à me tourner vers le chrono, ça fait de trop. Le contre-la-montre est une distraction. Je ne sais pas ce que je vaux à l'international. Un Top 10 sans doute, mais qu'est-ce que tu es avec ça ?". 

Toutefois, la sportive de 24 ans sera bien en France la semaine prochaine. "Je disputerai le Championnat d'Europe sur route et la Bretagne Classic. Avec des ambitions ? C'est un parcours difficile donc si j'arrive à passer, ce sera sans doute de justesse. Mais ce ne sera pas dû à ma condition. On verra. Ensuite, il y aura la Course by le Tour, le Tour d'Italie et les Classiques". Et d'éventuels Mondiaux ? "Je pars du principe que l'UCI va faire un parcours aussi difficile que celui prévu à Martigny. Donc, non merci", termine-t-elle. 

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