Thomas Joly : « J’en veux encore »

Crédit photo Freddy Guérin / DirectVelo

Crédit photo Freddy Guérin / DirectVelo

Thomas Joly réalise une fin de saison convenable. Bien en jambes, il se montre régulièrement parmi les plus forts mais en second rideau, sans parvenir à concrétiser, à l’image de sa septième place, le week-end dernier, lors d’Arbent-Bourg-Arbent en Coupe de France N1 (voir classement). “Tout le monde disait que c’était pour les grimpeurs mais non, c’était un parcours pour les hommes forts. Il y avait un MG vraiment raide mais toutes les autres bosses étaient régulières, sans gros pourcentages. Si tu étais en forme, tu pouvais passer. Par contre, c’était usant”, analyse l’ancien professionnel pour DirectVelo.

Déjà 7e du Grand Prix des Grattons, 8e de la Classique Châtillon-Dijon, 13e du Grand Prix de Faucigny ou encore 15e du Tour du pays de Montbéliard - 10e d’étape -, Thomas Joly a décroché plusieurs accessits intéressants cet été. Mais il espérait mieux. “J’ai été présent tous les week-ends. C’est plutôt satisfaisant avec tout de même une part de déception. J’attendais plus, forcément, par rapport à la forme que j’avais. J’ai gagné en régularité, c’est plutôt un point positif. Et j’arrive enfin à marcher en Coupe de France. Quand on a repris en août, la forme était déjà bonne mais je n’ai pas pu l’exprimer comme je le voulais. Il m’a manqué de la réussite pour la gagne et peut-être un petit brin de folie. Je manquais peut-être de confiance en moi, sans oublier les courses d’équipe qui ont fait que je n’ai pas toujours joué ma propre carte”.

TOUJOURS DANS LA MEUTE EN 2021

Il devrait désormais lui rester trois courses d’ici la fin de saison pour espérer en claquer une, à commencer par Nantes-Segré, toujours en Coupe de France. Sur le papier, il ne s’agit pas franchement de la course qui lui convient le mieux de la saison, mais sait-on jamais. “On va être offensif avec l’équipe. Il y a une deuxième place du classement par équipes à défendre et on visera encore la gagne de la manche. L’équipe a bien marché jusque-là, en sachant que Pro Immo est quasi intouchable”

Avant cette drôle de saison 2020, Thomas Joly s’était promis de changer d’état d’esprit, de “moins se prendre la tête”. Mission accomplie. “Je me suis fait plus plaisir sur le vélo. Le fait d’avoir changé de région et de club m’a donné un nouvel élan. Même si avec le virus, la saison n’a pas été complète… J’ai loupé beaucoup de courses. On n’a pas eu la moitié du calendrier Auvergne-Rhône-Alpes. Je ne me suis pas totalement exprimé sur une saison complète, ce qui était mon objectif”. Pas question de rester là-dessus pour l’athlète de 25 ans. Alors, l’an prochain, il fera toujours partie de la meute des loups du VC Villefranche Beaujolais. “J’en veux encore. Je n’ai pas gagné et je veux toujours prendre du plaisir avec l’équipe. J’ai pu m’apercevoir que c’est une superbe équipe, une famille, vraiment. Ce serait compliqué de finir là-dessus pour le club comme pour moi. Je ne peux pas me contenter d’une moitié de saison, le club est trop bien pour ça ! Je vais rester”

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