Edvald Boasson Hagen, l’esprit à Roubaix

Crédit photo Nicolas MABYLE / DirectVelo

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Edvald Boasson Hagen a besoin de temps. Le coureur norvégien l’a constaté ces dernières semaines, plus précisément à l’occasion du week-end d’ouverture belge, son premier véritable test de l’année après sa rentrée française sur le Grand Prix La Marseillaise (1.1) puis sur l’Etoile de Bessèges (2.1). “Je monte en puissance petit à petit, c’est sympa ici à Paris-Nice, ça ne va pas trop mal. Je prends beaucoup de plaisir dans ma nouvelle équipe, avant mes plus grands rendez-vous sur les Classiques flandriennes, mais c’est vrai que ce n’est pas encore le top”. Le désormais sociétaire de l’équipe Total Direct Energie a senti qu’il lui en manquait toujours à l’occasion du Het Nieuwsblad (1.UWT) puis de Kuurne-Bruxelles-Kuurne (1.Pro).

“On espère toujours être un peu mieux qu’on ne l’est…”, répondait-il à DirectVelo ce jeudi matin, au départ de la 5e étape de Paris-Nice (2.UWT), à Vienne (Isère), au moment d’évoquer ces premières courses belges de l’année. “J’espérais mieux, c’est vrai, mais après une chute à Bessèges, ça n’allait pas trop, je ne me sentais pas super bien. Il a fallu repartir d’un peu plus loin mais ça revient. Et je me dis que ça va continuer d’aller en s’améliorant au fil des courses. Je travaille pour ça. Je suis sur la bonne voie !”, insiste-t-il, confiant pour la suite des événements.

À LA RECHERCHE DE SES MEILLEURES SENSATIONS

“L’enchaînement de huit jours de course sur Paris-Nice est important” pour l’athlète de 33 ans, qui mise également sur les deux semaines qui suivront pour continuer de “peaufiner la forme”. Après l’arrivée du Néerlandais Niki Terpstra, ancien lauréat du Tour des Flandres et de Paris-Roubaix, au sein de la formation de Jean-René Bernaudeau, le puissant rouleur scandinave est un nouvel atout de poids pour la ProTeam française. Mais à condition d’être au top niveau. “C’est tout un cheminement pour retrouver mes meilleures jambes. Je ne sais pas si je suis encore capable de retrouver mon meilleur niveau. C’est compliqué à dire, mais je compte bien accrocher encore beaucoup de victoires à mon palmarès avant la fin de ma carrière. J’ai déjà de belles années derrière moi, certes, mais je crois qu’il est toujours possible de rester à un bon niveau dans le futur”, lâche-t-il toujours ambitieux.

Lors de cette période des Classiques, Edvald Boasson Hagen sera notamment entouré d’Anthony Turgis, son nouveau coéquipier, excellent 2e à Kuurne fin février. “Il est très fort, et nous avons aussi d’autres coureurs très solides. On tournera souvent avec le même groupe de spécialistes, comme lors du week-end d’ouverture”, promet l'ancien lauréat de Gand-Wevelgem (2009), qui cible toutes les Flandriennes mais en cite tout de même une en particulier : “j’ai déjà fait un bon résultat à Paris-Roubaix et j’espère y faire quelque chose de bien”, annonce le 5e de « l’Enfer du Nord » en 2016.

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