Valentin Paret-Peintre : « Je suis partagé »
Sur la route du retour vers la France, Valentin Paret-Peintre est partagé. “Je suis content car il y avait un gros niveau, avec beaucoup d’autres réserves WorldTour et les meilleures équipes italiennes. C’est cool d’avoir été dans le coup”, confie-t-il à DirectVelo au moment de livrer son sentiment sur sa 4e place acquise ce lundi au Giro del Belvedere, disputé à Cordignano en Vénétie (1.2U - voir classement). Mais l’ambitieux haut-savoyard ne cache pas une “petite déception” de manquer de peu le podium. "Je suis partagé. C'était jouable de faire un peu mieux”, regrette-t-il.
Sans surprise, tout s’est joué dans le final après 130 premiers kilomètres plats. Dans la montée du circuit que les coureurs devaient emprunter à deux reprises, le rythme s’est accéléré dans le premier tour et le peloton s’est écrémé. “J’ai bougé dès le pied de la bosse dans le second tour. Antoine Raugel m’a pris un relais. On s’est détaché à trois avec Juan Ayuso, qui est ensuite parti seul. Antoine s’est tassé. C’est rentré et on bascule à une quinzaine en haut”, rapporte le coureur d’AG2R Citroën U23. Derrière l’intouchable espagnol, les attaques s’enchaînent. À trois bornes de l’arrivée, sept coureurs sortent dont Valentin Paret-Peintre. “Deux mecs repartent au kilomètre (Viktor Potocki et Alexandre Balmer, NDLR). J’ai fait un beau sprint, c’est dommage qu’on n'arrive pas pour la 2e place. Pour la victoire, il n’y avait rien à faire. (Juan) Ayuso est un cran au-dessus en ce moment”.
UNE ERREUR TACTIQUE AU TROFEO PIVA
Le coureur du Team Colpack Ballan, futur membre de l’UAE Team Emirates, s’était déjà imposé la veille sur le Trofeo Piva (1.2U) où les Chambériens n’ont pas réalisés la course espérée. “On a fait une erreur tactique. On loupe un coup d’une quinzaine. Nous étions piégés avec Valentin Retailleau. J’ai roulé pour lui mais il s’est écarté avant moi”. Il n’a jamais réussi à revenir sur la tête et s’est relevé en pensant au Giro del Belvedere. “Je savais que la course du jour (lundi) me correspondait mieux, avec des bosses plus longues. C’était plus pour les grimpeurs que les puncheurs, à l’inverse de dimanche”.
Même s’il regrette de ne pas être monté sur le podium, l’Annemassien parle d’un “week-end encourageant” en Italie. “Le niveau était relevé, ça roulait vite, ça frottait beaucoup”. Il enchaînera dès dimanche avec une course en Suisse, le Grand Prix de l'Echappée à Martigny, avant de revenir en Italie. De belles occasions de refaire parler de lui à l’étranger.