Mattéo VERCHER

VC Vaulx-en-Velin

4e

« Il y a eu un gros début de course. Nous avons réussi à être deux du club dans l'échappée. Nous étions nombreux devant, tout le monde prenait son relais. Des coureurs qui grimpent mieux que nous se sont fait piéger. Nous avons eu la chance d'amorcer la bosse avec beaucoup d'avance.

Il y a eu une course d'attente jusqu'à dix bornes du pied de la bosse. Un groupe est sorti. J'ai eu de la chance d'avoir Loris (Coss) qui a travaillé pour moi pour maintenir un écart de 20-30". On les a vite repris dans la bosse. Le niveau était haut dans l'ascension, j'ai préféré gérer mon effort car je n'étais pas super bien. Au sommet, on s'est retrouvé à cinq en contre puis on s'est regroupé à dix dans la descente. Mais je n'étais pas bien, je ne pensais pas basculer avec eux. J'ai commencé à avoir des crampes, j'ai préféré faire le rat mort et me faire oublier pour prendre mon temps pour récupérer en espérant que ça arrive groupé.

À cinq bornes de l'arrivée, Joris est sorti en costaud. L'écart était toujours de moins de dix secondes. J'espérais qu'on revienne mais ça s'est relevé complètement à un kilomètre et demi de l'arrivée. J'ai préféré attendre le sprint et je me fais battre largement, donc je n'ai pas de regrets. Je commence à avoir de bonnes sensations. Je suis content de moi ce week-end. Hier (samedi à Issoire, NDLR), c'était déjà une course difficile. C'est un bon week-end pour l'équipe ».

M. VERCHER

Thomas JOLY

VC Villefranche Beaujolais

6e

« Je savais que ça allait sortir avant le passage à Mende, avec le vent. C'est pour ça que j'étais dans l'échappée. Juste avant la grande descente vers Mende, c'était un peu dur pour moi et j'ai voulu prendre un coup d'avance. Mais je n'aurais peut être pas dû car ils sont rentrés au pied de la côte et, ensuite, dans la Montée Jalabert j'ai géré mon effort pour ne pas me mettre trop dans le rouge. J'ai réussi à basculer dans le deuxième groupe, derrière les trois de devant.

Joris (Delbove) a bien joué car ils étaient deux de Dijon devant, même s'il a eu chaud dans le final. J'ai eu des crampes qui m'ont empêché de prendre des initiatives mais ça ne s'entendait pas très bien pour essayer de rentrer sur lui. J'ai lancé mon sprint pour ne pas avoir de regrets et décrocher la meilleure place possible.

On ne retrouve pas tous les week-ends un parcours vallonné comme celui-ci qui me convient mieux. Je voulais faire la course devant pour prendre de la confiance pour les courses à venir. Mon objectif principal, c'est l'Alpes Isère Tour. Il me manque encore un petit truc pour être au top du top. La semaine prochaine, je serai au Tour du Loiret où il y aura tout ce qu'il faut pour préparer l'Alpes Isère Tour avec des étapes longues pour faire des efforts ».

T. JOLY