Henri Vandenabeele a digéré la déception de l'annulation de la Flèche Ardennaise (1.2) de dimanche dernier, en ajoutant le Circuit de Wallonie (1.1) à son programme. Le coureur de Development Team DSM ne s'est pas contenté de parcourir les 194,2 kilomètres dans le peloton. Il a été un acteur majeur de la course, au point d'être nommé combatif du jour. ''C'était sympa, ça permet de rentrer à la maison avec le moral'', analyse-t-il pour DirectVelo.

À 100 kilomètres de l'arrivée, un groupe de quatorze coureurs s'est formé, avec entre autres Jelle Wallays (Cofidis), Sylvain Moniquet, Tim Wellens (Lotto-Soudal), Ludovic Robeet (Bingoal-WB) et un certain Henri Vandenabeele. ''C'était en fait un très bon groupe, mais malheureusement, ça ne roulait pas à bloc, peste-t-il. Sylvain Moniquet a attaqué parce que ça n'allait pas assez vite. J'y suis allé, tout comme Hugo Page de la FDJ. Ainsi, j'ai mis mes coéquipiers dans un fauteuil, eux qui n'avaient pas encore beaucoup couru en 2021".

JOUER LA GAGNE AU BABY GIRO

Les trois fuyards ont compté jusqu'à une minute d'avance. Dans l'avant-dernier tour, Sylvain Moniquet a payé ses efforts. Et juste avant l'entame du dernier tour, Hugo Page et Henri Vandenabeele ont été avalés par la meute. ''Je savais qu'il serait difficile d'aller au bout à trois, Pourtant, j'espérais que cinq ou six coureurs se joignent à nous. Parce que dès lors, j'avais une chance de disputer la victoire. Malheureusement, ça ne s'est pas produit. Un grand groupe est revenu. Nous avons alors joué la carte Casper Van Uden, notre homme le plus rapide. Mais je n'ai pas pu faire grand-chose pour lui'' (voir le classement).

À présent, place à la préparation pour le premier gros objectif de sa saison, le Tour d'Italie Espoirs. Le coureur de 21 ans va partir quatorze jours à Tenerife en compagnie d'Aaron Van der Beken et de Luca Van Boven (Lotto-Soudal Development Team). ''Je vais aller au Giro dans l'optique de jouer la gagne. Je fais 2e l'an dernier derrière Thomas Pidcock. Quand je vois son début de saison, ça me rassure sur la transition avec les pros. D'ailleurs, je n'ai pas éprouvé de grosse difficulté à m'habituer à ce niveau. J'ai pu faire ce qu'on m'a demandé, que ce soit au Tour des Alpes-Maritimes et du Var ou Tour des Alpes. Maintenant, pour obtenir des résultats, c'est compliqué. C'est pourquoi le Tour d'Italie Espoirs est un rendez-vous important, tout comme le Tour de l'Avenir en août''.