Aurélien COSTEPLANE

OCF Team Legend Wheels

2e de l'étape

« Je suis content et déçu à la fois. Je ne pense pas qu’il y avait mieux à faire. On a fait du mieux qu’on pouvait, je suis content. On devait être actifs et prendre les coups sur le début de course. Quand le groupe de huit est sorti, je sors en contre avec Baptiste Lavigne et quelques autres coureurs. On s’est fait reprendre et après on savait que ça allait finir au sprint donc c’était pour moi. On avait décidé avant que si ça devait arriver au sprint ça serait pour moi. Je remercie l’équipe pour le boulot accompli sur cette course.

Dans le dernier tour, il y a eu pas mal d’attaques. À deux bornes de l’arrivée on se retrouve à quinze devant avec Kévin Besson. Mais à la flamme rouge deux mecs ressortent. J’ai fait le jump mais avec le peloton qui revient de l’arrière je me suis un peu fait surprendre, notamment par le coureur de Rouen, Alexis Pierre. Je vire 4e en bas du dernier virage. J’ai tout donné et je fais 2e. Le coureur de Rouen a viré sur les genoux. Je n’ai pas pu le rattraper. Il était costaud. Après il fallait sprinter et ne plus réfléchir.

Demain (samedi), ça sera un peu plus accidenté. Ça devrait convenir à Kévin Besson donc il faudra être offensif et costaud. Ça risque d’être compliqué sur les deux prochains jours. Ensuite, on va aller vers le championnat de France puis on fera de belles courses cet été comme le KBE et le contre-la-montre par équipe est à côté de la maison donc on va essayer de bien le préparer ».

A. COSTEPLANE

Morgan KNEISKY

AC Bisontine

3e de l'étape

« C'était à celui qui prenait le virage en tête. J'étais un peu esseulé. J'ai attendu tardivement pour prendre la tête. J'ai pris le virage à droite donc je n'ai pas fait une courbe très lisse, je ressors avec peu de vitesse. Je me fais remonter par Aurélien (Costeplane) dans les derniers mètres, je suis à ma place. Le vainqueur a pris le virage à une vitesse... excessive (rires). Pour moi il allait aller par terre. J'en ai fait des critériums en Angleterre, j'en ai vu des mecs qui virent sur les genoux, mais lui il est dans mon top 3. Il construit sa victoire là dessus, il n'a pas perdu de vitesse. Il a été intouchable, il a pris le virage parfait.

Je travaille beaucoup pour l'équipe et sur la piste. Ces dernières années, je ne prends plus trop de risques sur les massifs, je préfère travailler pour les jeunes. Quand j'ai envie de faire un résultat je le fais et c'est bien. Pour la piste, je me prépare comme si j'allais être l'élu. Je construis un planning d'entrainement et de course réfléchi. Ce petit résultat me rassure dans ma condition à un mois et demi des Jeux. Je fais beaucoup moins de route au quotidien. J'avais eu un stage sur piste avant le Loiret, là entre les deux courses j'étais aussi sur la piste. Les premières étapes me mettent en jambes puis sur les étapes suivantes mon passé chez les pros m'a donné des restes.

J'arrive dans une période difficile avec les allergies, je compose avec. Je suis en mode Tokyo toute façon, ma carrière sur route est derrière moi, je n'ai rien à prouver. S'il n'y a pas Tokyo il y a aussi un Championnat du Monde en fin d'année. Je repars en stage à Roubaix une semaine, puis il va y avoir quelques compétitions à Fiorenzuola ou au Mans. En espérant passer les derniers paliers avant Tokyo ».

M. KNEISKY