Chrono 47 Femmes : Les réactions
La formation St-Michel-Auber 93 a remporté, ce mercredi matin, le Chrono 47 Femmes, un contre-la-montre par équipes long de 28,2 kilomètres disputé autour de Lamontjoie (Lot-et-Garonne). Le podium est complété par le VC Morteau-Montbenoît et le Team Centre-Val de Loire Féminin (voir classement). Aller à la réaction de : « Nous sommes 2e à 13" des premières alors que nous sommes parties en retard de 17" car nous n'étions pas présentes dix minutes avant le départ, comme il le fallait. Si on n'avait pas eu ce manque d'organisation, on aurait dû gagner donc, forcément, c'est frustrant. Nous avons commencé l'échauffement dix minutes trop tard et nous avons un peu pris notre temps... Dans la course, dès la première bosse, on se retrouve à quatre. Là, on s'est dit qu'il fallait assurer car nous n'avions pas le droit à l'erreur. Hanna Johansson était désignée pour faire les descentes car elle a de bonnes trajectoires. Elle a fait son boulot jusqu'au km 20. Mon rôle et celui de Marine Allione était d'assurer les plus gros relais. Pauline Devaux devait finir avec nous et s'assurer d'être la 3e de l'équipe à l'arrivée (les temps sont pris sur la 3e, NDLR). « Nous étions déjà bien soudées au départ. Nous étions très motivées malgré le temps. On a eu de la chance car les routes ont vite séché. Ça a été positif pour nous. On n’est pas parti trop vite non plus. On s’est dit qu’on allait garder un petit train. Deux coéquipières ont été distancées malheureusement. On s’est remotivé, on s’est dit qu’il fallait y aller. Notre directeur sportif nous a dit qu’on avait le meilleur temps. On s’est crié dessus en se disant qu’on pouvait le faire. À l’arrivée, on fait 3e. Nous sommes supers contentes. On est à 7“ des 2e à et à 20“ de St-Michel-Auber 93. Pour un chrono par équipes, c’est vraiment top.
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J'ai bien aimé ce parcours parce que ça monte. Mais pour un contre-la-montre par équipes il faut bien s'organiser et répartir les rôles : celles qui roulent fort en descente, celles qui roulent beaucoup sur le plat et après sauter. Je pense que ça c'est plutôt bien passé de ce point de vue. Nous l'avions préparé il y a quelques mois avant le report (il était prévu le 2 mai, NDLR) mais ces dernières semaines, nous n'avons pas trop roulé ensemble. On l'a fait un peu au talent. »
On a fait deux petits stages pour le préparer. Chacune d’entre nous est différente. Il faut vraiment être dans le rythme de tout le monde. Parfois, ce n’est pas évident. Je passais un peu plus de relais car mes collègues étaient limites. On a réussi, on est contente. C’était un parcours très dur. Les bosses étaient longues. Pour garder le rythme, ce n’était pas simple. Il y avait pas mal de descentes techniques. On a essayé de garder les bonnes trajectoires. Ça s’est bien passé. »