TRW à Zolder : « Finalement, c'était assez tranquille »
Ce mercredi, les coureurs du 42e Tour de Wallonie ont connu une journée atypique, avec ces 30 tours du circuit de Zolder. La course est partie sur les chapeaux de roue. Le record du tour est de 4'32'' sur les 4,011 kilomètres. Une fois l'échappée constituée, l'allure a baissé et le peloton a contrôlé les opérations. "Je m'attendais à une course plus difficile. Finalement, c'était assez tranquille", confie Tom Paquot (Bingoal-Wallonie Bruxelles) à DirectVelo.
Devant, on retrouvait comme lors de la première étape, Dries De Bondt. Sauf que cette fois-ci, le coureur d'Alpecin-Fenix n'avait pas prévu d'être à l'avant. "Je suis parti pour rigoler parce que personne ne voulait rouler. J'ai pris 20-30 mètres et je n'ai vu personne dans ma roue. Ensuite, plusieurs coureurs m'ont rejoint et me revoilà de nouveau devant. Alors, du coup, je suis resté dans l'espoir des bonifications." Sauf que son plan a échoué. "Un beau zéro. Les gars m'ont attaqué. J'ai bouché des trous. Par conséquent, je me flinguais pour le sprint. Donc, j'ai fait tout ça pour rien", peste-t-il. Quinten Hermans a lui empoché cinq secondes de bonification. "Mission accomplie. Le voilà bien placé pour l'étape de jeudi à Erezée", se réjouissait le directeur sportif d'Intermarché-Wanty Gobert Jean-Marc Rossignon.
UNE BONNE JOURNÉE POUR LES COMMISSAIRES
Les tours défilant, l'allure et la nervosité ont augmenté, provoquant certaines chutes dont une pour Hugo Hofstetter (Israel-Start Up Nation) et Diogo Barbosa (Hagens Berman-Axeon) ou des incidents mécaniques comme pour Toon Vandenbosch (Pauwels Sauzen-Bingoal). Ils ont pu profiter de la réglementation spéciale du jour pour regagner leur place au sein du peloton (en cas d’accident reconnu : chute légitime, crevaison, bris d'une pièce essentielle de la bicyclette), le coureur a droit à une neutralisation d’un ou deux tours à déterminer par les commissaires selon la longueur du circuit, NDLR). "J'ai connu une journée animée, mais tout s'est bien passé", se félicite le commissaire UCI Luc Geysen.
Cette étape avait également des répercussions sur le travail des directeurs sportifs, notamment au niveau du briefing. "D'habitude, nous prenons beaucoup de temps pour expliquer les subtilités du parcours. Du coup, ça été plus vite à ce niveau. J'ai un peu répété les directives au niveau du ravitaillement et des incidents mécaniques", commente le directeur sportif de Bingoal-Wallonie Bruxelles Jean-Denis Vandenbroucke. Durant l'étape, les directeurs sportifs étaient postés 200 mètres après la ligne, au premier virage, dans une des deux zones prévues pour le dépanage des coureurs. Ils sont restés dans leur voiture pour communiquer à la radio les différentes informations de course (voir photo ci-dessous).
Au final, malgré plusieurs chutes presque inévitables lors d'une course cycliste, tout s'est bien passé. "Je remercie encore Marc Wauters d'avoir proposé cette solution. En deux coups de téléphone, c'était réglé. Les coureurs ont eu leur étape. Ils sont contents et moi aussi", conclut l'organisateur Christophe Brandt.