Hugo Toumire « asphyxié » par les grimpeurs d’Androni

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

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Androni a beau être une marque de jouets, les coureurs de la ProTeam italienne n’avaient pas l’intention de s’amuser, ce vendredi, sur les pentes du Galibier. Bien au contraire : les nombreux grimpeurs du groupe sportif transalpin comptaient clairement profiter de ce terrain de jeu favorable pour frapper fort sur le Tour de Savoie Mont-Blanc (2.2) et ils se sont parfaitement éxécutés avec la jolie victoire de Jefferson Cepeda, l’Équatorien terminant un gros travail collectif de ses coéquipiers (voir classements). Dans ces conditions, Hugo Toumire - déjà en vue en haute altitude au début de l’été sur la Route d’Occitanie (2.1) - a tenté de s’accrocher le plus longtemps possible. “Tout le monde attendait le Galibier…La course s’est enflammée au pied du Télégraphe. Puis c’est monté fort. Dans le Télégraphe, ça allait, je me sentais bien. Et dans le Galibier, quand les Vorarlberg roulaient, ça allait encore, je me sentais bien. Mais les Androni ont ensuite imprimé un tempo encore plus rapide et ils ont asphyxié tout le monde”.

Le coureur de 19 ans, habituellement porteur du maillot du VC Rouen 76 et qui évolue cette semaine sous les bandes tricolores de l’équipe de France, concède pour DirectVelo que Jefferson Cedepa et ses coéquipiers étaient au-dessus du lot, alors que Santiago Umba et Luca Chirico ont eux aussi pris place dans le Top 10 de l’étape. “Ils étaient impressionnants, ils ont fait une belle course. Ils étaient les plus forts, il n’y a rien à dire”. Restait ensuite, pour le Normand, à limiter la casse dans les derniers kilomètres de l’ascension finale et son sommet situé à plus de 2600 mètres d’altitude. “Dans le groupe de contre, on s’est relayés pour essayer de revenir (derrière Jefferson Cepeda, parti seul à l’avant, NDLR), mais à la fin, ça a attaqué alors que certains disaient de ralentir pour qu’on continue de collaborer ensemble… J’en ai peut-être un peu trop fait mais bon, ce n’est pas grave…”.

Finalement 7e sur la ligne d’arrivée, le futur pro de Cofidis n’est pas mécontent de sa performance. “Je ne savais pas du tout comment ça allait se passer dans ce Galibier, en haute altitude. Je reviens de maladie alors c’était quand même poussif, tout en sachant que l’objectif prioritaire, à terme, sera le Tour de l’Avenir. Mais c’est bien de se rassurer avec ce résultat. Les jambes ont souffert plus que le cœur et d’ici le Tour de l’Avenir, ça devrait aller”

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